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Halles du Grand Hôtel-Dieu : pour Gérard Collomb, « une réplique des Halles Paul Bocuse »

Dix fois plus petites en superficie que les Halles Paul Bocuse de la Part-Dieu et accueillant six fois moins de commerçants, les nouvelles Halles du Grand Hôtel-Dieu qui proposent désormais huit commerces et un restaurant sont conçues bien évidemment pour la vente, mais aussi pour la dégustation à tous les étals…

Venu inaugurer mercredi 19 décembre les Halles du Grand Hôtel Dieu, Gérard Collomb, maire de Lyon a expliqué qu’il s’agissait d’ « une réplique des Halles Paul Bocuse en Presqu’île. » Et ce, avant de se féliciter : «  Elles vont attirer beaucoup de touristes à Lyon. C’est tout le quartier qui est en train de se rénover ».

Réplique certes, mais à une taille bien moindre, mais avec un « plus » néanmoins qui devrait concourir à son succès.

Les Halles du Grand Hôtel-Dieu ne comptent en effet que neuf commerces et se déploient sur 1 200 mètres carrés, sur deux niveaux reliés par un escalier mécanique.

Or, les Halles Paul Bocuse de la Part-Dieu sont plus de dix fois plus grandes puisqu’elles se déploient, elles, sur 13 500 mètres carrés, ce qui leur permet d’accueillir un total de cinquante-six commerces, soit six fois plus.

On retrouve par ailleurs au Grand Hôtel-Dieu quelques-uns des commerçants et artisans déjà présents à la Part-Dieu, à l’instar de « Cerise et Potiron », de « La Mère Richard », ou de la « Boucherie Trolliet » qui était par ailleurs la seule boutique encore fermée lors de l’inauguration : son ouverture n’est prévue que début janvier.

Des étals accompagnés de lieux de dégustation

Autre différence, de taille, alors que ce n’est le cas que chez certains commerçants à la Part-Dieu ; hormis pour les vins (Maison Guyot) qui compte bien organiser néanmoins des dégustations tout au long de l’année, chacune des maisons lyonnaises présentes au Grand Hôtel-Dieu est accompagnée d’un lieu de dégustation.

Devant l’étal de poissons de Jean-Luc Vianey, on peut engloutir de 9 h à 19 h 30, des huitres plates ou creuses, au choix, ou chaque jour, découvrir trois types de poissons différents.

Au stand des chocolats Voisin, on peut bien sûr boire des chocolats chauds, des thés ou des cafés agrémentés de chocolats de toutes formes, mais aussi des gâteaux.

Chez Pignol, ce seront des plats chauds préparés, des sandwiches ou des salades, voire encore des pâtés en croute ou des gâteaux que l’on peut déguster tout au long de la journée.

Chez le boulanger MOF Pozzoli, le choix est grand, salé et sucré : quiches, pizze, sandwiches, bien sût, mais aussi flans, tartes, sablés…

Et si l’on veut vraiment se sustenter avec un vrai repas, avec entrée, plat et dessert, il suffit de se rendre au rez-de-chaussée où le restaurant Théodore a créé une annexe intitulée « Le bistrot des Halles » qui propose une cuisine lyonnaise de belle facture.

Bref, il s’agit là d’une forme de « food court » à l’anglo-saxonne qui devrait rapidement séduire puisque l’on peut se sustenter de produits issus de maisons réputées (quatre Meilleurs Ouvriers de France sont présents), tout au long de la journée ; et ce, à tous les prix.

Dans l’attente de la Cité de la Gastronomie et de l’Intercontinental

 L’une des deux prochaines étapes au sein du Grand Hôtel Dieu sera l’arrivée de la Cité de la Gastronomie. « On y travaille !« , a assuré le maire de Lyon. « On veut surtout qu’il y ait une vraie concordance entre la Cité de la Gastronomie et l’ensemble des commerces » a-t-il ajouté.

La livraison de cette « Cité », dernier acte des nombreux équipements composant le Grand Hôtel-Dieu, est programmée pour l’été prochain.

Auparavant, début juin, l’on devrait assister à une autre inauguration, celle de l’Hôtel Intercontinental 5 étoiles dont le desk d’accueil sera situé sous le Grand Dôme et de ses 144 chambres très haut de gamme. L’hôtel a déjà lancé les réservations…