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« Peinture Fraîche », le nouveau festival de street art lyonnais en mai 2019

« Peinture Fraîche » est le nom du nouveau festival de street art lyonnais. La première édition se tiendra du 3 au 12 mai prochains en différents sites de Lyon. De grands noms du street art seront présents, tout comme la scène lyonnaise.

Présentation du festival « Peinture Fraîche » et de quelques artistes de renom présents

Le mur des Lyonnais à la Croix-Rousse en 1987, la fresque de Joost Swarte dans le 9ème arrondissement en 1984, le Musée Urbain Tony Garnier de 1989 …

On l’oublie souvent, mais Lyon fut l’une des villes françaises à l’avant-garde du mouvement street art, cet art qui utilise le mobilier urbain pour s’exprimer.

Quant on pense à cette activité singulière, le graffiti nous vient immédiatement à l’esprit. Mais le street art, c’est aussi des pochoirs, des volumes, du live painting, des fresques de très grande taille, etc…

« Peinture Fraîche » : le nouveau festival de street art lyonnais

C’est dans ce contexte que va se produire la première édition du festival de street art « Peinture Fraîche » à Lyon du 3 au 12 mai prochains, au sein de plusieurs sites de la capitale des Gaules. Il sera coorganisé par Le Petit Bulletin, Cart’1 et l’association Troi3.

Ce festival prend la suite de « Wall Drawings », organisé en 2016 par l’association Troi3 en collaboration avec le Musée d’Art Contemporain de Lyon et de « Trublyon » en 2017, produit par Troi3. 

Le centre névralgique de ce festival sera la Halle Debourg dans le 7ème arrondissement de Lyon. Cet espace, ancien entrepôt de fret-triage, sera mis à disposition par la Métropole de Lyon. C’est ici que se dérouleront la plus grande part des activités. Deux fresques de grande envergure seront entre autres réalisées sur les façades de ce bâtiment.

Durant cette semaine de festivités, de multiples événements seront proposés au public : performances de peinture et de sculpture en live, expositions de fresques peintes en amont spécialement pour le festival, pop-up store, soirées, etc…

Une cantine populaire sera même installée. Elle proposera une cuisine « d’enfance » comme les fameux cordons bleus. Des plats correspondants à la nationalité des artistes présents seront également mijotés, comme la brochette de boeuf saté dégustée sur les trottoirs de Bangkok.

La cuisine slow food afro-américaine sera également mise à l’honneur, tout comme la « pasta » italienne, avec une sauce pesto-roquette-amande et tomate séchée. 

Un budget de 300 000 euros

 Le budget de ce festival est d’environ 300 000 euros. Cet événement est soutenu par trois principales collectivités, la Ville de Lyon, la Métropole et la région Auvergne-Rhône-Alpes

En termes de fréquentation, les organisateurs tablent sur 30 000 personnes.

David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, était présent pour la présentation de ce festival. 

« Je suis très heureux que nous puissions soutenir le street art. Personnellement, j’étais encore totalement étranger au monde du street art il y a encore quelques années de cela. Je découvre que les réalisations sont très belles. Ces oeuvres interrogent sur la conception de notre ville et pour cela c’est très intéressant. Le street art vient rencontrer un public qui vit la ville. »

Le Musée des Confluences co-financera une réalisation d’envergure qui prendra place sur l’autopont à côté du musée où 16 piliers seront peints.

68 artistes de 12 nationalités différentes

L’un des objectifs des organisateurs est de mettre en lumière les personnalités de la région (Lyon, Saint-Etienne, Annecy…) souvent méconnues afin de leur faire bénéficier d’une véritable exposition médiatique. Ainsi, la programmation sera à 50 % locale.

Outre cet aspect régional, l’ouverture internationale sera aussi présente puisque 12 nationalités seront représentées. Parmi elles, de grands noms de la scène street art actuelle, comme le portugais Bordalo II ou encore le chilien Inti.

Les organisateurs, en collaboration avec les différents acteurs culturels lyonnais sont en train d’élaborer un parcours urbain afin de donner libre cours aux artistes.

Cet itinéraire est déjà connu dans les grandes lignes. Il passera par le Musée des Confluences, le Comédia, Superposition, le Mur69, le Ninkasi, le Musée de l’Imprimerie et de la Communication Graphique, le CCO, la Villa Gillet, Lire à Bron, les Halles du Faubourg, l’Epicerie Moderne, la Commune et le musée d’Art Contemporain. 

Pour participer à la fête, cela vous coûtera 4 euros. L’entrée est gratuite pour les moins de 12 ans.