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Présidence du Medef : deux des neuf candidats se rassemblent sous la bannière de Patrick Martin

Le Pdg de Martin-Belaysoud dans l’Ain, président régional du Medef vient d’effectuer un pas de plus dans sa candidature à la présidence du Medef.

 Trois des candidats à la présidence du Medef viennent d’annoncer leur rapprochement dans le cadre de la campagne qui doit désigner un successeur à Pierre Gattaz d’ici au 3 juillet.

Il s’agit de Fabrice Le Saché, le plus jeune de tous les candidats, président d’une TPE spécialisée dans la transition climatique, Pierre Brajeux, président du Medef des Hauts-de- Seine, et Patrick Martin, président du Medef Auvergne-Rhône- Alpes.

 Les trois candidats ont convenu de faire porter leur candidature unique à Patrick Martin. Pierre Brajeux et Fabrice Le Saché retireront donc leurs candidatures à compter du 4 mai 2018.

 Il s’agit pour eux de créer « une dynamique de rassemblement »

 Il reste encore deux mois de campagne et d’autres regroupements pourraient s’opérer car le nombre de candidats reste élevé.

 Le trio Brajeux-Le Saché-Martin n’exclut pas d’être rejoint par d’autres candidats. Ce qui accentuerait les chances de succès.

 Même si, il faut bien le reconnaître, Geoffroy Roux de Bézieux et Alexandre Saubot sont les actuels favoris, cette nouvelle alliance pourrait faire évoluer la donne et donner plus de crédibilité encore à la candidature du président régional Auvergne-Rhône-Alpes du Medef.

 Les équipes des trois candidats sont cependant « d’ores et déjà au travail » et les trois chefs d’entreprise « auront prochainement l’occasion de présenter leur ambition et leur vision commune » pour l’avenir de l’organisation patronale.

 Les trois candidats, qui disent partager « les mêmes constats » sur les défis face auxquels le Medef se trouve, justifient leur alliance par la nécessité de faire primer « l’unité et le collectif » pour « l’avenir » du Medef.

Ce rassemblement « permettra de faire face aux enjeux majeurs auxquels est confronté le Medef », comme « la recomposition de ses missions traditionnelles (paritarisme, dialogue social et lobbying) » ou « la nécessité d’améliorer son attractivité », ajoutent-ils d’une même voix.