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Rhône -Alpes-Auvergne : création d’une Ecole de la Cancérologie

Hormis bien sûr les enjeux de santé publique, les plus importants, la lutte contre le cancer, première cause de  mortalité au monde, est aussi un enjeu économique. Problème : les nouveaux emplois évoluent énormément et rapidement. Pour s’y adapter, le Canceropôle Auvergne-Rhône-Alpes (Clara) promeut une Ecole destinée à proposer les nouveaux profils nécessaires.

Les chiffres parlent d’eux même. Depuis sa création, le Conceropôle Lyon Auvergne-Rhône Alpes (Clara) qui regroupe cinquante-cinq entreprises est à l’origine de 237 millions d’euros d’investissements, ce qui lui a permis d’accompagner pas moins de quatre-vingt-deux projets, ainsi que dix-sept start-up.

Un total de 144 emplois directs a ainsi vu le jour.

Le cancer qui est la première cause de mortalité au monde est bien sûr d’abord un problème de santé publique. Mais la lutte contre cette pathologie grandissante est aussi à l’origine d’un écosystème que gère ce Canceropôle et qui constitue donc un enjeu économique.

Le bilan affiché depuis sa création est positif. Il a été réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité Lyonbiopôle dont il est partie prenante.

Ce partenariat va s’amplifier : ces deux acteurs de l’écosystème lyonnais de la santé ont décidé de le renforcer à travers un nouveau plan à l’horizon 2018.

L’objectif est d’améliorer encore les pratiques permettant de faire émerger les projets de Recherche&Développement, en mettant en œuvre un programme d’animation en commun.

Ces mêmes projets de Recherche&Développement seront également labellisés en commun à leur différents stades d’avancement.

L’objectif ? « Améliorer la visibilité de la filière santé, grâce à la création d’un guichet unique au service des entreprises innovantes et des chercheurs en cancérologie. »

Parmi les actions annoncées : la création d’une Ecole de la cancérologie.

«  Il ne s’agit pas de créer une nouvelle école en dur », précise aussitôt le professeur Trillet-Lenoit, présidente du comité de direction du Cancéropôle.

Un Campus hors les murs

Elle ajoute : « Ce que nous sommes en train de créer est un Campus hors les murs, un réseau solide qui relie toues les forces existantes.« 

En lien avec Lyonbiopôle, les Universités et les établissements d’enseignements supérieurs, l’objectif est de renforcer la filière de formation des futurs professionnels de la cancérologie.

Il s’agit de pouvoir répondre aux nouveaux besoins, en les anticipant, si possible

Par exemple, dans le domaine de la cancérologie, le métier d’infirmière est en train devenir un métier de  haute compétence : un master vient même d’être créé.

« L’idée est d’accompagner toute cette évolution » explique Véronique Trillet-Lenoir.

Identifier les besoins des entreprises

Elle précise : « L’idée de cette école est d’identifier les besoins des entreprises en termes de compétences pour pouvoir y répondre. Nous voulons aussi rendre la formation plus opérationnelle. »

Bref, selon elle, le Clara veut « semer les graines d’une pépinière de talents qui viendra soutenir le développement de la cancérologie sur notre territoire. »

Bref, un cercle vertueux permettant de mieux lutter contre l’ennemi n°1 qu’est le cancer.