Rhône-Alpes : baisse surprise du chômage en juillet

Simple embellie qui ne durera pas ou signal de l’esquisse d’un début de redressement. ? Il faudra attendre les chiffres des mois prochains pour répondre à cette question.

 Toujours est-il que le chômage a amorcé sa décrue au cours du mois de juillet : – 0,2 %, contre + 0,8 % au plan national.

 Un bémol cependant : il s’agit des demandeurs d’emploi rhônalpins inscrits au sein de la seule catégorie A (315 074 personnes sans aucun emploi partiel).

 Reste qu’aucune baisse de ce type n’avait été constatée depuis octobre 2013.

 Cette diminution a concerné les femmes (- 0,5 %, contre + 0,1 % pour les hommes), en particulier celles âgées d’au moins 50 ans (- 1 %). L’évolution a aussi été favorable pour les « 25-49 ans » et les « 50 ans et plus » (respectivement – 0,2 % et – 0,5 %) mais elle n’a pas profité aux jeunes de moins de 25 ans (+ 0,1 %).

 Cette baisse des chômeurs de catégorie A) a surtout concerné la Loire (- 0,9 %) et le Rhône (- 0,5 %), mais également l’Ardèche, la Drôme et la Savoie (- 0,4 % chacun).

 Seuls trois départements ont enregistré une hausse : la Haute-Savoie (+ 0,7 %), l’Ain (+ 0,3 %) et l’Isère (+ 0,1 %).

+ 0,9 % pour les chômeurs en catégories ABC

 En revanche en incluant les autres types de chômeurs des catégories B et C, ceux cumulant chômage et emploi ou formation (161 171 personnes inscrites en catégories BC), on constate une hausse : + 0,9 %, soit 476 245 personnes.

 Le nombre des demandeurs d’emploi de longue durée inscrits en catégories ABC (186 404 : 39,1 % du total des inscrits) a continué de croître en juillet à un rythme analogue à celui de juin (+ 0,6 %), mais moins élevé qu’en avril et en mai + 1 %.

 En évolution annuelle, le chômage de longue durée progresse aussi à un rythme plus ralenti : + 7,9 % entre juillet 2013 et juillet 2014 contre + 9 % entre juin 2013 et juin 2014.

 Quatre motifs sont à l’origine de la diminution du volume des inscriptions à Pôle Emploi : les premières entrées (- 16,4 %), les fins de contrats à durée déterminée (- 4,2 %), les licenciements économiques (- 4,4 %) et les reprises d’activité (- 2 %).

 Seuls trois motifs d’inscription sont en augmentation : les fins de mission d’intérim (+ 1,2 %), les autres licenciements (+ 2,7 %) et les démissions (+ 1 %).