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Selon les Notaires de France, les appartements anciens ont augmenté de 42 % en dix ans à Lyon

L’écart s’est creusé en dix ans entre les villes les moins chères et les plus chères, comme Lyon. Deux villes seulement ont vu leurs prix baisser : Saint-Etienne, toujours en chute et Toulon. Grenoble, de son côté est restée stable.

Le prix des appartements anciens a augmenté de 42 %, à Lyon, de 2005 à 2015. A comparer avec Bordeaux (+57 %) Lille (+36 %), Nice (+31 %), Strasbourg (+29 %) et Toulouse (+22 %).

Pour les Notaires de France, à l’origine de ces chiffres, « l’année 2015 s’annonce comme un millésime relativement bon pour le marché immobilier ancien, avec un volume de transactions proche de ceux des années fastes 1999-2007. »

 Sur les douze mois écoulés à fin septembre, 753 000 transactions ont été enregistrées, soit un volume en hausse de 4  %.

 Un retour sur la décennie écoulée permet de confirmer que l’écart s’est creusé entre les villes les plus chères et celles les moins chères.

 Jusqu’en 2010, les premières valaient 2,5 plus que les secondes. Désormais, le ratio atteint 3,7. En dix ans, de 2005 à 2015, seules deux villes ont vu le prix de leurs logements collectifs baisser : Saint-Etienne (–6 %) et Toulon (–2 %) « et ils ont été à peu près stables dans trois autres villes : Grenoble, Angers et Reims ».

 Saint-Etienne continue d’ailleurs à chuter. A l’inverse, les six villes de plus de 150 000 habitants qui avaient déjà le vent en poupe, il y a dix ans, l’ont encore plus aujourd’hui et les prix y ont grimpé de plus de 20 % sur la décennie.

 L’année 2015, elle, va se conclure sur des variations de prix faibles : « il n’y a pas eu d’effet inflationniste ».