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Un succès : la deuxième édition du Blend Web Mix attire 1 370 professionnels

Pas d’annonce de la labellisation de Lyon au label French Tech, à l’issue de la manifestation phare du Web francophone, mais la confirmation que la Halle Girard à la Confluence, le futur lieu totem du numérique lyonnais, ouvrira bien ses portes fin 2016.

Devenue la plus importante manifestation du Web francophone, le Blend Web Mix ne s’est pas terminé, comme l’espéraient à la fois ses organisateurs et Gérard Collomb, présent au clap de fin, par l’annonce de la sélection du Grand Lyon comme métropole labellisée French Tech. Pas encore, du moins.

Il semblerait que le changement de ministre ait provoqué du retard dans le processus de sélection.

La candidature de l’agglomération lyonnaise au label French Tech était pourtant dans toutes les têtes ; mais aussi dans la salle puisque le Blend Web Mix s’est terminé de manière spectaculaire quand une grande proclamation a dévalé les gradins de la salle 3 000, recouvrant les participants. On pouvait y lire : « We want French Tech » !

L’obtention de ce label est attendu avec d’autant plus d’impatience que la situation est inédite : outre Lyon, trois autres villes de Rhône-Alpes ont présenté aussi leur candidature : Grenoble, Saint-Etienne et Annecy.

« Pas le plus petit dénominateur commun »…

Pourquoi alors ne pas avoir présenté une candidature régionale, unique ? A cela, Gérard Collomb, président du Grand Lyon rétorque : «  Je pense qu’il ne faut pas transformer cette labellisation qui vise à désigner des pôles d’excellence, en aménagement du territoire. Ce que ce label French Tech désignera, c’est quelque chose de pointu, pas le plus petit dénominateur commun ! Pour pouvoir figurer sur la carte numérique du monde, il faut être pointu… »

Une référence au Blend Web Mix, qui se déroulant pendant deux jours, les 29 et 30 octobre à la Cité internationale à Lyon, a réussi pour une telle manifestion, à se hisser en deux éditions seulement, à la première place du Web francophone

Les organisateurs tablaient sur 1 200 visiteurs, contre 800 l’année dernière. Ils furent 1 370.

Des chiffres qui peuvent en apparence paraître faibles, mais qui sont en réalité importants, sachant que les participants, prêts à débourser plus de 300 euros pour participer à la manifestation, étaient tous des professionnels aguerris du Web. Les start-up étaient venues en nombre, de même que les chercheurs et les étudiants-chercheurs.

Ils ont été attirés par un plateau d’invités relevés : Cristina Riesen d’Evernote, la société californienne qui vient justement de s’installer à Lyon ; ou Olivier Mathiot, cofondateur de PriceMinister ; voire Tristan Nitot, de Mozilla, par exemple. Au total les quatre-vingts conférences annoncées ont fait le plein.

Pour Guilhem Bertholet, co-fondateurs de la Cuisine du Web un des trois co-organisateurs du Blend Web Mix, avec l’Université de Lyon et le Cluster Edit, « la manifestation a atteint son but, en mélangeant toutes les professions du Web, des webdesigners, des développeurs, des Webmarketers, en passant par les chercheurs ou les investisseurs.»

« Un super mental »

 Et d’assurer : « Vu la richesse des échanges et les perspectives ouvertes, nous terminons cette manifestation avec un super mental. »

Il est vrai que les perspectives ouvertes au sein de l’écosystème numérique lyonnais sont plutôt réjouissantes.

 Ainsi, la Cuisine du Web qui rassemble près de 250 Web-entreprises, prévoit d’ouvrir un grand incubateur, « La Marmite du Web » , qui est, désormais, selon Guilhem Bertholet, la priorité de l’association, depuis la clôture du Blend Web Mix.

La Halle Girard comme lieu Totem du Web lyonnais  : au second semestre 2016

Autre perspective, confirmée par Gérard Collomb, lors de la clôture du Blend Web Mix, l’ouverture de la Halle Girard à la Confluence, lors du second semestre 2016, comme lieu Totem du numérique à Lyon.

 Sur 3 000 m2, celle-ci accueillera notamment des événements, des start-up, des espaces de coworking, mais aussi les sièges des associations qui font vivre la filière numérique.

 Reste désormais, pour les professionnels du Web, à attendre sereinement ce label qui se fait tant attendre…