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L’APCMA s’engage pour une économie collaborative équitable et contre
l’uberisation sauvage de l’économie.

« C’est le combat dans lequel s’engage le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat. L’inventivité des concepteurs de plates-formes numériques n’épargne aucun métier, tant l’aventure est lucrative.

Toutes les entreprises traditionnelles, créatrices d’emploi en France, sont prises en otage par ces plates-formes digitales basées à l’étranger, aux effets néfastes sur notre économie et notre société.

Les Chambres de métiers lancent un appel à réagir pour que le modèle économique de demain soit l’économie collaborative équitable.

« Un modèle économique de régression »

Si on laisse faire, tous les artisans risquent de devenir les nouveaux esclaves des plates-formes, de perdre la maîtrise du prix de leur travail et d’être concurrencés par des intermittents à la qualification invérifiable ou encore des travailleurs clandestins.

Hors la loi, les plates-formes sont des multinationales puissantes qui contournent les cotisations sociales et fiscales et utilisent une armada de juristes pour y échapper.

Les ressources de l’Etat s’effondreront et les entreprises artisanales seront définitivement asphyxiées par les charges.

Sangsues de l’économie réelle, ces multinationales détruisent la relation consommateurs/clients, ne créent pas de nouveaux emplois sinon précaires, imposent au client un modèle de consommation irresponsable.

Elles créent une économie parallèle avec le recul du salariat, la prolifération du travail clandestin, la précarisation de millions de Français.

« Vers l’économie collaborative équitable »

Pour permettre le développement d’une véritable économie collaborative au service des consommateurs et des professionnels, l’APCMA demande aux pouvoirs publics de rétablir l’équité : soit en organisant sans délai la récupération des taxes sur ces plates-formes sauvages très lucratives ; soit en supprimant toutes les charges pour tous ceux qui créent de l’activité économique.

Les artisans, qui ne craignent pas la juste concurrence, y sont prêts. »