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Le conseil européen des 28 et 29 juin 2012 : une évolution, pas une révolution

Alain Malégarie, ancien directeur de l’Institut de l’Euro, vice-président de la « Maison de l’Europe » à Lyon, nous livre au travers des colonnes de la nouvelle rubrique Eco-Opinions de Lyon-Entreprises.com, ses réflexions inquiètes face aux ébats du dernier conseil européen et nous apporte son regard éclairé sur les problématiques de l’euro et des pays membres. Le détail dans un dossier en 5 volets.

Le conseil européen n’a ni vision, ni pouvoir

Les 28 et 29 juin dernier se tenait le Conseil Européen. Encore et toujours, le Conseil européen aura été quasi exclusivement consacré à l’économie et à la finance, compte tenu de la situation très difficile de l’Union européenne en général, et de la zone euro en particulier…

Le conseil européen a 3 gros problèmes à résoudre

  1. Le problème bancaire de l’Espagne

  2. Le problème de l’Italie

  3. Le couple franco-allemand à réinventer

Les mesures prises par le conseil européen du 28,29 juin dernier

  1. Concernant l’Union bancaire

  2. Concernant l’union budgétaire

Qui gagne ? La ligue des pays du sud ou l’Europe du Nord ?

Cette question récurrente se retrouve à la une de toute la presse. Et pourtant quelle question étrange, voire stupide !

Et quid de l’Europe fédérale dans tout ça ?

Un progrès politique : car pour la 1ère fois, depuis 2 ou 3 ans, on a pensé un peu à l’avenir et pensé une stratégie de moyen / long terme, que ce soit le fédéralisme ou non. On fait toujours du bricolage et de la plomberie, mais avec des perspectives un peu plus lointaines et solidaires.

En conclusion, un sommet de consolidation et non de rupture