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La Métropole de Lyon concentre à elle seule 40 % des offres d’emploi de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Alors que la question de l’égalité des territoires est au centre de tous les débats actuels, la société HelloWork (ex-groupe RegionsJob), acteur important sur le marché de l’emploi, vient de publier une étude sur le phénomène de métropolisation de l’emploi dans l’Hexagone.

 A partir de 110 millions de visites, 14 millions de mises en relation candidats-recruteurs et candidats-centres de formation et 770 000 offres d’emploi diffusées sur ses plateformes, le groupe propose une étude des dynamiques de l’emploi en métropoles et hors métropoles.

 Au bilan, même si l’on s’en doutait, la métropolisation de l’emploi se révèle plus forte que la métropolisation du lieu de vie : 42 % des postes sont à pourvoir dans l’une des treize plus grandes métropoles françaises quand seulement 27 % des Français y vivent.

 A elle seule, la Métropole de Lyon concentre 40 % des emplois de la région Auvergne-Rhône-Alpes

 En tête, la Métropole du Grand-Paris capte 67 % des offres d’emploi d’Île-de-France.

 En Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon concentre donc 40 % des offres quand les trois autres métropoles de la région en ont seulement entre 4 et 7 %.

 Que ce soit dans les douze plus grandes métropoles de France ou en dehors de ces métropoles, les actifs ayant un Bac +2 sont recherchés dans un tiers des offres d’emploi qui sont proposées par les recruteurs.

 Les Bac +5 sont essentiellement demandés dans la métropole du Grand Paris (30 %) et dans les grandes métropoles (24 %).

 Les candidats ayant un Bac en poche (22 %) ou un BEP/CAP (12 %) sont quant à eux plutôt recherchés hors des métropoles.

 Des niveaux d’étude moins élevés sont recherchés hors métropole, mais il s’agit néanmoins de fonctions qualifiées.

 Sans surprise, non plus, les postes en développement informatique (10 %), les métiers de la finance / audit (10 %) et de l’administration des ventes/relation client (9 %) sont quant à eux plutôt proposés dans les métropoles.

 Les métiers d’ingénierie industrielle ont la cote et apparaissent, eux, aussi bien dans le top 5 métropoles que hors métropoles.