Internet crée des possibles

 

 

Une multitude de micro activités se sont créées sur Internet grâce à un sous produit du réseau : une extension facile des zones de chalandise. Ce phénomène a autorisé ce que Denis Ettighofer décrit dans son livre « eBusiness Generation, les micros activités gagnent de l’argent sur Internet » comme les « forces faibles de l’économie ».

Les modèles économiques de ces entreprises ont rendu possible l’exploitation de produits générant une faible demande unitaire pour chaque consommateur. Jusque là ces produits ne généraient pas des marges suffisantes pour rentabiliser la mise en place d’un réseau commercial sur un large territoire.

Cette extension des zones de chalandise s’appuie sur des innovations majeures d’Internet :

• Le téléchargement qui permet la virtualisation de produits tels que livres, musique, vidéos supprime la notion de stockage et permet de prolonger la durée de vie de ces produits en leur laissant le temps de trouver leurs acheteurs.

• Les moteurs de recherche qui autorisent les clients lointains à trouver des fournisseurs qu’ils n’auraient jamais connu autrement (J’ai personnellement un fournisseur de biscuits alsaciens rencontré sur un marché de Noël, retrouvé grâce à Google, avec lequel j’entretiens maintenant des relations suivies)

• Tous les grands acteurs de la vente à distance sur Internet diversifient leur offre en multipliant sur leurs sites les offres de « supports » techniques à des micros activités que ce soit Rueducommerce, Priceminister, Alapage, etc.

Internet n’a pas fini de rendre possible de nouvelles activités. Des sites de production musicale lance la possibilité de développer la pratique du micro-investissement avec un aspect ludique de tombola. Pour un investissement de quelques dizaines d’euros chacun peut participer à la production d’un disque pour un artiste qu’il a apprécié à travers un ou deux morceaux échantillons. Les créateurs d’entreprises pourront s’inspirer de ce modèle dans les prochaines années pour se donner les moyens de lancer de nouvelles activités. Les risques seront importants mais les montant faibles. Demain, chaque internaute deviendra peut-être business angel mais pour des montants de quelques dizaines d’euros.

Après tout, ce sera plus intéressant pour le développement économique que de jouer à l’Euromillion et l’espérance de gain sera vraisemblablement meilleure.