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Renault Trucks remporte un important appel d’offres au Qatar

A l’heure où le plan social de Renault Trucks est approuvé par deux syndicats réformistes, l’on apprend que la société a remporté un important appel d’offres émanant du Qatar. Le fabricant de poids-lourds dont le siège est basé à Lyon pourrait devenir leader dans ce pays.

Une bonne nouvelle pour Renault Trucks, alors que le marché du poids-lourd redécolle difficilement et qu’un plan social a été mis en œuvre : le constructeur dont le siège est basé à Lyon a remporté un appel d’offre de la municipalité de Doha, capitale du Qatar, portant sur 190 véhicules.

 Il s’agit de 180 Renault Trucks C et de 10 Renault Trucks D. Ce marché pourrait permettre à Renault Trucks de devenir leader au Qatar d’ici la fin de l’année.

 Ce marché est issu d’un appel d’offres lancé par la division Mechanical Equipment Department (MED) de la municipalité de Doha. Il s’agit de l’un des plus gros appels d’offres jamais lancés par MED qui, pour la première fois, a été remporté par un seul constructeur sur les vingt-deux en compétition.

 Les véhicules, 180 Renault Trucks C 320 et 10 Renault Trucks D de 18 tonnes seront équipés de bennes à ordures ménagères de 16 m3 pour les Renault Trucks C et de 12 m3 pour les Renault Trucks D.

 Ils seront livrés dans les douze mois à venir.

Le plan social signé

 Cette information provient au même moment de la signature par deux syndicats réformistes, CFE-CGC et CFDT de l’accord sur le plan social du groupe Renault Trucks. Il n’a pas en revanche été signé, ni par la CGT, ni par FO.

 La CFDT s’est félicitée « des avancées obtenues notamment sur les conditions de licenciements. Parmi elles, l’obtention de meilleures indemnités de départ, un meilleur reclassement, des budgets pour la formation et pour la création d’entreprise, des conditions favorables pour la mobilité interne, ainsi que la pré-retraite pour ceux qui souhaitaient partir d’ici 2017. »

 En revanche, Les représentants de la CFDT « regrettent que les dirigeants du groupe français aient opté pour un plan social plutôt qu’un plan de départ volontaire, comme c’est le cas dans d’autres pays européens. »

La CGT qui n’a pas signé l’accord « s’inquiète du non-remplacement des départs et de la charge de travail qui va augmenter pour les équipes restantes. »

 Rappelons que ce plan social annoncé le 3 mars dernier, par le groupe Renault Trucks prévoit la suppression de 508 CDI, dont 298 dans la région lyonnaise sur les sites de Vénissieux et Saint-Priest.

Les postes supprimés concernent majoritairement les services Support, Etude et recherche et Informatique.