Burgundy Lounge, un hymne aux vins de Bourgogne

 Sur trois niveaux, quatre espaces aux ambiances chaleureuses permettent de découvrir ainsi près de 4 000 bouteilles en cave, sélectionnées essentiellement autour de la « Petite Bourgogne », en l’occurrence les vignobles de la côte de Nuits, côte de Beaune et du Chablis ainsi que quelques appellations de champagne.

Une fois le vin sélectionné, le maître d’hôtel (Jean-Christophe Garot), en accord avec le sommelier (Jean-Sébastien Jurin), propose sa vision du met à accorder avec les arômes du précieux breuvage.

Au choix, le menu du jour (3 plats à 25 euros, 5 plats à 35 euros) ou la carte aux saveurs raffinées, du thon mariné au caviar Osciètre Royal, de la plancha de Pata Negra à la terrine de foie gras maison, en passant par un moelleux raviole d’artichaut, un onglet d’Aubrac persillé ou une ballottine de volaille fermière. Des délices concoctés par le chef Romain Dobovsek, passé notamment par les cuisines de l’Albert 1er à Chamonix et de la Mère Brazier à Lyon.

Ils espèrent décliner le concept à New York

« L’une de nos forces, c’est de pouvoir proposer de grands vins de Bourgogne à des tarifs très abordables puisque nous appliquons un coefficient dégressif en fonction du prix. En d’autres termes, plus la bouteille est chère, moins nous prenons de marge« , explique Eric Versini faisant référence, par exemple, à un Romanée Grand Cru 2011 du domaine Comte Liger-Belair à déguster moyennant 1 900 euros, alors qu’il est vendu autour de 5 000 euros dans le commerce.

« Cette formule attractive est rendue possible grâce au deal que nous avons passés avec les producteurs de vins de Bourgogne. Ils jouent vraiment le jeu pour promouvoir et valoriser leur production. Notre seule contrainte, c’est de leur rendre les bouteilles vides afin de s’assurer que des petits malins ne profitent pas du système pour spéculer sur les prix à le revente« , confie Hervé Kratiroff

Forts de l’engouement suscité par le Burgundy Lounge lyonnais depuis son ouverture, les deux compères envisagent déjà de décliner le concept à New York. Outre-Atlantique, les amateurs de bourgogne en salivent d’avance…