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NEWS DE COMPTOIR

Le Café du Pond racheté dans le 6e arrondissement, un nouveau coup de théâtre dans le feuilleton fleuve du Docks 40, le F&K sous le coup d’une fermeture administrative dans la gare des Brotteaux, un meurtre perpétré dans les cuisines d’un grand chef lyonnais. Ce sont les dernières brèves de comptoir…

Le café du Pond change de propriétaire

Institution et point de rendez-vous du sixième arrondissement, le Café du Pond et sa terrasse très people devraient prochainement changer de propriétaire. L’emblématique Albert Dray, qui vient de souffler ses 72 bougies, a signé un compromis de vente pour céder l’affaire à Aurélien Liveneau, déjà propriétaire de huit établissements à Lyon (Le République, L’Amphytrion, L’Horloge…), associé à Mickaël Pépine qui vient de céder le Docks 40, à la Confluence (voir ci-dessous). Les acquéreurs devraient prendre possession des lieux le 1er avril.

Nouveau coup de théâtre dans le feuilleton du Docks 40.

Le club-restaurant branché de la Confluence, qui avait connu son heure de gloire au début des années 2010, vient encore de changer de mains. Créé à l’origine par Jean–Christophe Larose (groupe Cardinal) et Christophe Mahé (Espace Group), géré par Sylvain Larose et Sylvain Auclair, l’établissement avait peu à peu perdu de sa superbe, avant d’être fermé en raison des querelles et autres batailles judiciaires entre les deux fondateurs.

Racheté au printemps 2015 à la barre du tribunal de commerce par la famille Pépine (Raphaël Castaldo et son fils, Mickaël), le Docks 40 n’avait jamais retrouvé son lustre d’antan, la formule d’ « apertivo-club »  lancée par les propriétaires de l’Imprévu en juin 2015 n’ayant pas convaincu les noctambules.

En désespoir de cause, les Pépine ont fini par jeter l’éponge, préférant céder sous la pression de Christophe Mahé. Une sorte de revanche pour le patron d’Espace Group dont l’offre de reprise n’avait pas convaincu les juges du tribunal de commerce de Bourg-en-Bresse, en avril 2015. Reste à savoir quelles sont les intentions du nouveau propriétaire, dans un secteur de la Confluence où la concurrence fait rage. Rouvert depuis quelques jours, l’établissement a déjà procédé à quelques aménagements sous la houlette de son nouveau directeur, Greg Maire, associé auparavant aux frères Saint-André dans le restaurant L’Île, à Vernaison.

Parmi les premiers changements, le transfert de la cabine du DJ en mezzanine et du nouveau mobilier, en attendant l’ouverture de la nouvelle terrasse. Par ailleurs, l’établissement va désormais proposer une soirée Jazz en live chaque mercredi soir, ainsi qu’un concert pop-rock le jeudi soir suivi d’une fin soirée clubbing. Les fêtards seront aussi sur la piste le vendredi et le samedi soir, comme au temps de la splendeur du Docks 40.

Bad trip pour le F&K Bistroclub.

Ouvert en début 2015 dans l’ancienne gare des Brotteaux, le bar–restaurant branché du 6e arrondissement vient d’être fermé sur décision du préfet pour « graves troubles à l’ordre public ». Une fermeture administrative de deux mois consécutive à des incidents à répétition, dont une rixe mortelle en octobre dernier puis des violences entre clients et vigiles.

Philippe Gauvreau est un homme de casinos.

L’ancien chef de la Rotonde, établissement deux étoiles adossé au casino Le Lion Vert, va ouvrir au printemps prochain un nouveau restaurant sur la terrasse de l’ancien supermarché… Casino, à Tassin-la-Demi-Lune.

Formé par Jacques Maximin, celui qui avait quitté le groupe Partouche pour ouvrir la brasserie Halles 9, à Tassin, disposera d’une salle de 330 mètres pour accueillir jusqu’à 150 couverts. 

En prime, une immense terrasse pour déjeuner ou dîner face aux Monts-du-Lyonnais. Ouverture en mai prochain.

Un des cuisiniers en vue de la ville de Lyon vient d’être assassiné.

Toute la ville est en émoi. Une réalité ? Non, juste une fiction qui sert de trame au premier tome d’une série inédite baptisée Crimes gourmands traitée sous forme de bande dessinée.

Le scénario ? Accompagnée de son photographe, Laure Grenadier, jeune rédactrice en chef d’un magazine culinaire, se rend à Lyon pour réaliser un reportage sur les bouchons et leurs tenanciers. A son arrivée, elle apprend que l’un des cuisiniers qu’elle devait rencontrer a été retrouvé assassiné par étouffement dans son restaurant.

Mais quand un second meurtre est perpétré selon le même mode opératoire, elle décide de mener l’enquête. De la Mère Brazier à l’Auberge du Pont de Collonges, un polar gastronomique édité aux éditions Delcourt (14,95 euros). 

Pascal Auclair