Toute l’actualité Lyon Entreprises

Ça bouge au royaume de la pâtisserie

Nouvelles adresses, laboratoires flamblant neuf, changement d’enseigne, distinctions… L’automne a été animé pour les pâtissiers-chocolatiers lyonnais.  

Plus de 1200 mètres carrés dédiés à la gourmandise !

Le jeune et dynamique pâtissier-chocolatier Sébastien Bouillet vient d’inaugurer son nouvel écrin cacaoté, dans la zone industrielle de la Tuillière, à Miribel.

C’est dans ce lieu discret que l’artisan du goût a aménagé son laboratoire de production qui alimentera toutes ses pâtisseries. Aménagé dans les anciens locaux du traiteur Chorliet, ce labo high-tech, qu a nécessité un investissement de 1,4 millions d’euros, dispose aussi d’un atelier-boutique ouvert au public.

Plus qu’un bel outil de production, une vitrine de choix pour Sébastien Bouillet, lauréat national du prix Stars & Métiers, organisé par les Chambres de métiers et de l’artisanat et les Banques Populaires. Ce prix récompense chaque année les chefs d’entreprise artisanale pour leur exemplarité et leur audace en matière d’innovation technologique, stratégique, de management et de dynamique commerciale.

Richard Sève, à croquer !

Autre distinction, pour la troisième année consécutive, le maître-chocolatier Richard Sève s’est vu décerner le titre de « chocolatier incontournable » par le Club des Croqueurs de chocolat. Cette distinction, remise à l’occasion du Salon du Chocolat à Paris, est venue compléter un palmarès déjà bien chargé.

L’as du macaron avait en effet reçu l’Award du meilleur chocolatier en 2010 et 2011. Il avait aussi obtenu le classement des cinq tablettes, en 2012 et 2013, dans le guide incontournable des Croqueurs de Chocolat.

Pour confectionner son chocolat artisanal, la Maison Sève est en train de créer sa propre chocolaterie avec l’ambition de renouer avec les savoir-faire ancestraux et les techniques traditionnelles oubliées, de la fève à la tablette.

Torréfacteur, casse-cacao-tarare, mélangeur chocolatier, broyeuses et conches, ce sont ainsi sept authentiques machines du début du 20ème siècle qui ont été chinées aux quatre coins de l’Europe et remises en état par le Maître-Chocolatier.

La production et le fonctionnement de ces machines seront exposées au public depuis le premier musée du chocolat de Lyon, qui jouxtera ce nouveau laboratoire de confection. Ouverture début 2017.

David Roche, d’Ajaccio au Vieux-Lyon

Autre news dans petit monde de la pâtisserie-chocolaterie lyonnaise, l’arrivée de David Roche sur les quais de Saône. Formé en Corse, ce Stéphanois d’origine a tenu deux boutiques à Ajaccio avant de se qualifier pour la finale 2015 du World Chocolate Masters (concours de sculptures en chocolat) lors du précédent Sirha.

De retour sur le continent, il a posé ses valises dans une ancienne discothèque du quai Romain-Roland transformée en repaire gourmand grâce au talent de sa sœur, architecte d’intérieur.

Pour attirer les visiteurs étrangers mais aussi une clientèle locale friande de sucreries, David Roche mise notamment sur ses spécialités : les Douceurs de Fourvière, un chocolat praliné enrobé de meringue (frères jumeaux des glaçons de Megève) et les petits sablés Roche, sorte de Délichoc à base de biscuit sablé surmonté de chocolat noir ou au lait.

A découvrir aussi à l’heure du digestif, les macarons à la Chartreuse. Démoniaque pour accompagner le café…

La Romainville prend position à Lyon

Enfin, La Romainville a aussi contribué à alimenter cet automne l’actualité lyonnaise en ouvrant sa première enseigne dans Lyon intra-muros, plus précisément au 71 cours de la Liberté dans le 3e arrondissement.

Un petit événement pour l’ancienne entreprise Rhône Délices devenue La Romainville afin de capitaliser sur une marque nationale comptant plus d’une trentaine de points de vente dans l’Hexagone.

Longtemps restées sous l’enseigne Rhône Délices, les deux boutiques de Vaulx-en-Velin et Rillieux-la-Pape sont aussi passées aux couleurs de La Romainville, renforçant ainsi la présence de la marque nationale sur la métropole lyonnaise.

Pascal Auclair