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USG et Franck Deville : deux PME rhônalpines s’introduisent sur le Marché Libre de la Bourse

A l’initiative de Louis Thannberger, le pape de l’introduction en Bourse, deux PME rhônalpines entrent en Bourse par la petite porte, celle du Marché Libre, en espérant accéder ultérieurement à un plus prestigieux compartiment boursier. La recherche de la notoriété et d’une image forte constituent, outre l’apport de capitaux frais, les motivations des dirigeants de ces deux PME, Line Kalfa et Franck Deville.

En quête d’argent frais pour financer leur développement deux petites PME rhônalpines font le pari de s’introduire sur le Marché Libre de la Bourse.

 Un même homme est à l’origine de l’arrivée de ces deux PME sur le marché Boursier, Louis Thannberger, surnommé le pape des introductions en Bourse qui conseille les dirigeants de ces deux PME.

 Pour la première PME, basée à Villeurbanne, Universal System Group, c’est fait. L’introduction qui s’est opéré via 2 000 actions s’est déroulée le 2 septembre dernier. « Nous mettons le pied dans la porte de la Bourse», explique Line Kalfa qui, au fur et à mesure du développement de sa société, entend multiplier à l’avenir les augmentations de capital.

 Le Marché Libre constitue en effet le moyen d’accès à la Bourse qui s’avère le plus facile pour une PME.

En fait, Universal System Group devait déjà en 2013 intégrer la Bourse via son compartiment Enternext. Pour différente raisons l’opération n’avait pas pu se dérouler. L’une d’entre elle concernait un problème autour de la propriété du nom de la société qui a dû changer. Mais l’entité reste la même.

 Universal System Group propose depuis 2009, des solutions d’énergies renouvelables et notamment des panneaux photovoltaïques aux particuliers.

Le Groupe se développe autour des pôles d’activités : solutions solaires photovoltaïques, chauffe-eaux thermodynamiques, pompes à chaleur, solutions d’isolation et d’éclairage basse consommation (LED).

 Présent dans 26 département, USG emploie près de cent salariés

L’entreprise dispose de deux call-centers, l’un au Maroc, l’autre en Tunisie qui constituent la force de frappe commerciale qui lui ont permis de se déployer à ce jour dans vingt-six départements, avec une base de clients comptant 3 500 foyers.

 Le Groupe qui emploie une centaine de salariés affiche un chiffre d’affaires de 20,2 millions d’euros, en 2013.

Pour contrebalancer la baisse de régime des installations photovoltaïque, le groupe accélère son développement dans la rénovation énergétique, en s’appuyant sur les mesures gouvernementales lancées par Ségolène Royal.

 « Ce que nous recherchons à travers cette introduction au Marché Libre, c’est tout simplement de la visibilité. Elle va aussi nous permettre de rassurer les acteurs du marché par le gage de sérieux que confère la présence en Bourse », explique Line Kalfa, la pédégère du Groupe.

 Inscription de Franck Deville au Marché Libre, à la mi-octobre

 C’est exactement les même raisons qui amènent une autre société à annoncer aussi son arrivée prochaine sur la Marché Libre, vers la mi-octobre, en principe : Franck Deville, basée à La Fouillouse, près de Saint-Etienne dans la Loire.

 « Nous sommes en train de nous développer fortement à l’international. La Bourse va nous donner du poids et est un gage de sérieux, toujours apprécié de nos clients et de nos fournisseurs. Elle va donc constituer pour nous un vrai levier d’accélération », se félicite Franck Deville, le Pdg de cette entreprise de treize salariés.
Le Pdg qui a donné son nom à l’entreprise compte lever en Bourse 2 millions d’euros, soit 20 % de la valorisation de sa société dont la valeur a été estimée à 10 millions d’euros.

 Il est vrai que la croissance de cette société créée il y a cinq ans seulement est extrêmement rapide. Elle surfe sur la mode des macarons dont elle produit de 8 à 10 tonnes chaque mois.

 Son chiffre d’affaires qui était de 1,2 million d’euros en 2013 devrait passer à 2,5 millions d’euros cette année !

 La moitié de son chiffre d’affaires réalisé à l’international

 Le secret de cette réussite : Franck Deville qui était à l’origine restaurateur/chef de cuisine fabrique des macarons haut de gamme. « Face aux macarons industriels, nous fabriquons des macarons artisanaux à l’échelle industrielle. Nuance. Nous nous refusons à remplacer les hommes par des robots ! », lance-t-il.

 Franck Deville ne vend ainsi ses macarons qu’aux professionnels, restaurateurs, boutiques, traiteurs, hôteliers ou pâtissiers. Réalisant 50 % de son chiffre d’affaires à l’international, il est déjà présent dans quatorze pays. Et entend encore développer sa couverture internationale, notamment en direction de la Chine. La Bourse devrait l’y aider.