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Immobilier de Bron et de Saint-Priest : deux marchés dynamiques

Les communes de Bron et Saint-Priest attirent de plus en plus d’investisseurs et d’acquéreurs en résidence principale. Les projets urbains s’y multiplient.

L’Est lyonnais a la cote. Si Villeurbanne et Vaulx-en-Velin attirent les promoteurs en mal de foncier disponible sur Lyon intra-muros, les villes de Bron et Saint Priest jouissent également d’une certaine dynamique immobilière, portées en cela par le déploiement, durant les dix dernières années, d’importantes infrastructures de transports. La mise en place de deux lignes de tramway, les lignes T2 et T5, a dès 2001 donné un nouvel élan démographique aux deux communes. La ligne T5, récemment inaugurée, et qui s’appuie en partie sur la ligne T2, va en outre permettre une meilleure desserte de Bron et d’Eurexpo, et pourrait à terme desservir le rond-point René Cassin à Chassieu.

Bron, une nouvelle dynamique

La ville, autrefois mal perçue par les habitants de Lyon intra-muros, a su redévelopper une identité, en jouant à plein sur l’effet tramway, tout en attirant de nouveaux habitants en quête de logement à prix abordable. Aussi, les prix de l’immobilier ont nettement augmenté dans la commune, doublant quasiment en 10 ans pour dépasser désormais les 2500 euros du mètre carré dans l’ancien, et bien plus dans le neuf.

Loupe qui zoom sur Bron

Les projets urbains se sont en outre multipliés, à l’image des renouvellements urbains des quartiers de Parilly et de Terraillon. Le projet touchant ce dernier quartier avait d’ailleurs été validé par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, l’ANRU. A la fin du projet, 400 logements auront été démolis, et auront laissé place à de nouveaux logements de tous types, dans une logique de mixité des fonctions.

Parmi les autres projets de la ville, on peut en outre citer la rénovation-extension de l‘Espace Albert-Camus, la requalification du secteur Mermoz-Pinel, ainsi que la réhabilitation de plusieurs établissements, tels la MJC Louis-Aragon, le CHU Le Vinatier, la résidence Marius-Ledoux ou encore le Lycée du Bâtiment et des Travaux publics Tony Garnier, qui s’est achevée cette année.

Saint Priest, un cœur de ville en mouvement

Desservie par le tramway dès 2003, Saint Priest, est, elle aussi, une ville en pleine mutation. En témoigne la floraison de programmes immobilier neufs, qui s’établissent tant en cœur de ville qu’en périphérie. Forte d’un habitat multiple et diversifié – l’habitat dense et hétérogène de cœur de ville côtoie assez vite le pavillonnaire- la commune, qui compte près de 42.000 habitants, a très vite porté l’ambition de reconquérir son cœur de ville, à l’image de ce qu’a fait la ville de Lyon avec Confluence.

Loupe qui zoom sur Saint Priest

La Zac des ilots verts l’ex ZAC du Triangle – dont l’aménageur n’est autre que l’OPAC du Rhône, couvre 18 hectares en plein centre-ville. Son aménagement va être l’occasion pour la commune de redessiner ses voiries, en intégrant notamment une continuité végétale, ainsi que des axes de transports doux. L’aspect logement y tient bien sûr une place essentielle : 1 200 nouveaux logements devraient en effet sortir de terre sur plus de 9 hectares.

Le quartier devrait en outre être concerné par des démolitions, lesquelles devraient être au nombre de 470.

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