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Il aura lieu à Eurexpo du 26 au 30 septembre : le salon de l’automobile de Lyon s’exporte désormais dans d’autres villes

Alors que les grands salons de l’automobile (Paris et Francfort, notamment) souffrent quelque peu, le salon de l’automobile de Lyon, totalement reconfiguré depuis 2015 sur un nouveau concept, fait preuve d’un solide dynamisme. 100 % des constructeurs sont attendus lors de la prochaine édition : un concept que GL events qui en est à l’origine est en train de développer dans d’autres villes.

L’alerte avait été chaude. En 2013, le groupe lyonnais d’événementiel GL events avait dû faire une croix sur son salon de l’automobile, boudé par les constructeurs. Trop cher pour eux.

Un salon presque low-cost

D’où une reconfiguration profonde de ce salon que l’on pourrait désormais presque qualifier de low-cost.

En 2015 GL events avait décidé de revoir sa formule de fond en comble.
Le parti-pris du salon est désormais d’offrir des stands uniformes qui placent toutes les marques sur un pied d’égalité et qui « met en valeur uniquement les voitures », explique sa directrice Anne-Marie Baezner.
 Autre avantage de ce refus du bling-bling automobile : n’ayant pas à entrer dans une surenchère en matière de stand, les constructeurs ont un chèque moins conséquent à signer.

Résultat: l’édition 2019 du salon de l’automobile de Lyon qui se déroulera du 26 au 30 septembre affiche 100 % des constructeurs présents à Lyon. Manque que Rolls Royce qui n’a  pas de succursale lyonnaise…

Ce fort regain d’intérêt s’explique par le modèle économique original qui a été mis en place.

Ce ne sont d’abord pas les constructeurs qui exposent, mais les concessionnaires. En revanche, les constructeurs participent à moitié du coût du stand.

D’autre part, particularité par rapport au Mondial de Paris, le salon de l’automobile de Lyon est un salon dit «  vendeur ». Cela signifie que les concessionnaires mettent  tous leurs commerciaux sur le pont. Et cela paie : 1 625 véhicules ont ainsi été vendus en cinq jours l’année dernière sur le salon 2017, sachant qu’il s’agit d’un salon biennal en alternance avec le Mondial de Paris.

 Bref, à la limite pour les concessionnaires, c’est un salon où ils sont même susceptibles de gagner de l’argent,  ce n’est pas qu’un salon d’image. Il ne leur est donc pas possible de l’ignorer, puisque leurs concurrents y sont présents de toute façon.

Pour preuve, Ford dont on connaît le peu d’appétence pour le phénomène salon sera en septembre à Lyon-Eurexpo.

Anne-Marie Baezner résume  : « Cette réussite est le fruit d’une équation qui fonctionne : un investissement financier pour les exposants raisonnable sur une période courte et une satisfaction générale des exposants sur le plan des ventes réalisées pendant l’événement : le retour sur investissement du salon est tout simplement bon ».

A Toulouse, Clermont-Ferrand, Valenciennes et Roanne…

Cette réussite, le groupe GL events entend bien la dupliquer, du moins dans les villes où l’entreprise gère déjà des Palais des expositions ou des congrès.

Ainsi, le salon de l’automobile de Valenciennes vient de se dérouler.

Clermont-Ferrand et Toulouse sont dans la liste. Et même Roanne, avec 3 500 m2 de superficie et une liste d’essais.

Gl events ne compte pas s’arrêter là, Anne-Marie Baezner explique : « Nous avons encore d’autres projets où GL events est gestionnaire de sites. Notre recette lyonnaise, à la fois frugale et appétissante, va continuer à faire des petits… »