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L’Université de Lyon présente pour la première fois à Pollutec

Un système pour réduire la consommation électrique d’un appeil en veille, un bioplastique biodégradable,  voire même un test  de détection d’une bactérie : L’université de Lyon présentera ses savoir-faire à Pollutec.

La construction de l’Université de Lyon mieux coordonnée apparaît laborieuse. Pourtant, des progrès considérables ont été réalisés depuis la création du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur Université de Lyon.

 C’est vrai dans le domaine de la recherche et de la valorisation de la rechercher.  Le PRES  pilote  pour les investissements d’avenir, des projets à hauteur de 452 millions d’euros,  dont une partie sont entièrement des établissements de Rhône-Alpes. Les PRES de Rhône-Alpes sont intégrés dans des projets du secteur de l’énergie et du développement durable. Ils sont engagés dans des projets d’Institut de Développement des Energies décarbonnées.

Les laboratoires des universités et écoles de Rhône-Alpes  travaillent dans une multitude de voies qui débouchent sur des solutions déjà concrètes. Quelques unes de ces solutions seront présentées pour la première fois sur le stand de l’Université de Lyon sur POLLUTEC.

Un système pour réduire la consommation des veilles

 L’Université de Lyon présentera la technologie Remote Wake Up, (RWup) qui permet de réveiller à distance un appareil électronique dans un mode veille, sans consommation électrique. L’appareil est activé par un faisceau micro-ondes. La traditionnelle commande infra-rouge est remplacée  par un  boitier qui envoie des données de réveil  afin d’activer un interrupteur.  Les applications sont innombrables, des produits électroniques de grande consommation, à l’électroménager, en passant par les applications domotiques, l’éclairage, les réseaux sans fils de mesure et d’observation.  La suppression de la consommation résiduelle des appareils en veille, économiserait plusieurs kWh par appareil. Au niveau européen, l’émission de 14 millions de tonnes d’équivalent CO2 pourrait être évitée.

Des bioplastiques plastiques biodégradables

 Le Laboratoire de Rhéologie des Matières Plastiques, ingénierie des matériaux polymères, de l’Université Jean Monnet a mis au point un matériau bioplastique à partir des protéines du lait. Ce bioplastique est biodégradable, soluble dans l’eau. Il peut être injecté par toutes les technologies classiques de la plasturgie en consommant moins d’énergie. De quoi produite une partie des quelques 160 millions de tonnes de plastiques mises sur le marché mondial chaque année.

 Les sciences de la Vie sont un des atouts de l’Université de Lyon. Les applications de la biologie sont multiples dans le secteur des éco-technologies.

 La Laboratoire de microbiologie, adaptation et pathogénie de Lyon 1 a mis au point un test diagnostic capable de détecter et de quantifier la bactérie Naegleria Fowleri en tant réel.  Cette amibe thermophile qui se développe dans els eaux à plus de 25 degrés  est redoutable car elle peut donner lieu à une méningo-encéphalite primitive à évolution fatale.

Enfin, le Laboratoire d’Ecologie microbienne de Lyon 1, a montré que de nombreuses parties de la  plant Myrica gale pouvaient avoir un effet herbicide.  L’intérêt de cet herbicide naturel est d’être totalement biodégradable ! C’est aussi une ressource naturelle abondante.

A découvrir dans la rue de l’Innovation de Pollutec.