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Lancé il y dix ans le nouveau parc Saint-Antoine à Lyon, enfin inauguré : un parking nouvelle génération doté de nombreux services

On l’aura attendu longtemps, il a accumulé les recours, les difficultés, les déboires, a coûté deux fois plus cher que prévu, mais ça y est. Destiné à remplacer l’ancien parking Saint-Antoine à Lyon qui prenait l’eau à chaque crue, du fait de sa présence le long de la Saône, il n’offrira pas plus de places de stationnement, mais constituera un parking de nouvelle génération doté de services. En revanche, contrairement à son prédécesseur il sera entièrement enterré et permettra la création rapide a promis Bruno Bernard de l’équipement fort attendu qui l’accompagne et qu’avait lancé Gérard Collomb : les Terrasses de la presqu’île.

Lors de l’inauguration du nouveau parking Saint-Antoine et de ses 987 places sur cinq niveaux, Bruno Bernard, le président de la Métropole ne s’est guère attardé sur l’ouvrage lui-même qui a mis dix ans à voir le jour, mais sur la suite qu’il permet : les Terrasses de la Presqu’île.

C’est la suite logique de cet ouvrage car ce coin de verdure qui va naître le long de la Saône sera édifié à partir de la destruction de l’ancien parking. Un projet qu’avait lancé Gérard Collomb alors qu’il était aux manettes de la Ville et de la Métropole. Et que Bruno Bernard a de manière républicaine, remercié pour ce projet.

La reconquête des rives de Saône

Le projet Collomb, même s’il a été encore quelque peu verdi est toujours là. Il va permettre la reconquête des rives de Sâone, transformant l’ex-parking en un vaste jardin fluvial. Il va falloir dégager par bateaux pour embêter le moins possible les riverains quelques 15 000 tonnes de béton.

L’ex-parking laissera ainsi la place à un grand jardin fluvial de 8 500 m2, soit l’équivalent de la place Louis Pradel : sur 400 mètres de long, il prolongera la promenade piétonne des bords de Saône.

Quatre-vingt-dix nouveaux arbres ont été ajoutés au projet initial, ce qui va permettre d’arborer une terrasse de 1 200 m2 en niveau intermédiaire protégée de certaines crues, mais pas toutes ; et qui accueillera également un square végétalisé avec une aire de jeu pour les enfants du quartier.

Enfin ces Terrasses de la Presqu’île accueilleront une halte fluviale : un espace d’embarquement et de débarquement flottant, façon vaporetto de Venise “ qui favorisera le déplacement fluvial alternatif à la voiture”, selon les souhaits de l’exécutif écologiste.

Un parc qui se veut truffé de services

Quant au nouveau parking signé Lyon Parc Auto, lui-même, il se veut truffé de services.

Ainsi ses 987 places pour les automobiles, dotées d’une application, via un système de guidage, permettront d’accéder rapidement aux emplacements vides.

Elles sont complétées par un parking à vélo de 200 places, avec possibilité même de réparer son deux roues sur place.

On y trouve également un espace de services de 225 m2 avec un accueil ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h, doté d’un “animateur permanent”.

S’y ajoute la présence, en partenariat avec l’Office du Tourisme d’un spot destiné à orienter les visiteurs sur Lyon ; des douches, mais encore un accueil où l’on pourra commander des services.

Il sera ainsi possible d’y acheter Lyon City card, de réserver des visites guidées ou d’avoir accès à l’ensemble des informations touristiques du territoire.

On pourra même y réserver un coach sportif !

“Chez Lyon Parc Auto, nous ne voulons plus être une société qui stocke uniquement des voitures, mais qui propose aussi l’expérience de la Ville pour la rendre lisible et intéressante” a ainsi expliqué Fabien Bagnon, le président de Lyon Parc Auto lors de la visite inaugurale.

L’ambition de LPA avec ce nouveau parc souterrain est tout simplement d’en faire “une véritable vitrine des savoir-faire de l’entreprise…”