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La société lyonnaise QRmobile lance le QRcode dans tout l’Hexagone

Simple phénomène de mode ou future vague de fond ? Les flashcodes et autres QRcodes, lisibles avec un simple téléphone portable et permettant à partir de n’importe quel support (journal, vitrine, carte de restaurant…) de fournir une multitude d’informations, arrivent dans l’Hexagone. A Lyon, Christophe Fischer vient de créer une société pour promouvoir ces derniers dans toute la France, via un réseau de concessionnaires. Il s’inspire du Japon où depuis plusieurs années, les QRcode font partie du paysage.

Flashcode, parrainé par France Télécom ou plus récent encore, QRcode, qui vient de faire irruption en France, ces petits pictogrammes que l’on commence à trouver dans les magazines et journaux papier, sur les magasins ou les agences immobilières pourraient bientôt entrer en nombre dans notre quotidien.

A Lyon, en Rhône-Alpes et dans tout l’Hexagone, puisqu’une société lyonnaise « QRmobile » dirigée par Christophe Fischer est bien décidée à développer ce nouveau marché, on n’ose pas encore dire eldorado, c’est trop tôt.

Mais d’abord qu’est-ce qu’un QRcode ? Il s’agit en quelque sorte d’un code barre nouvelle génération.

QR veut dire en anglais « Quick Response », ce qui signifie Réponse Rapide. Le QR code est un pictogramme de 2cm2 qui permet de stocker toutes sortes de données multimédia, photos, textes, vidéos, adresses URL, etc…

Facilement reconnaissable par ses carrés à trois de ses coins, l’utilisation du QR code nécessite un téléphone portable muni d’un appareil photo et d’un accès internet.

Son principe : après avoir téléchargé l’application sur votre téléphone, il suffit de prendre une photo du pictogramme. Le pictogramme est scanné, et toutes les informations apparaissent à l’écran du téléphone : points de ventes, date de sortie, lien sur internet, composition, bon plan, adresse…. Tout dépend du QR code scanné. De plus en plus de grandes sociétés, marques et événements s’intéressent à cette nouvelle génération de « code barre ».

« Il faut savoir que, contrairement au flashcode qui est crypté et propriétaire, le QR code est ouvert. Nous avons l’exclusivité pour la France de la plate-forme de sécurisation, QR mobile », précise Guillaume Bochart, directeur commercial de la société dirigée par Christophe Fischer.

Gratuit pour l’usager, mais pas pour l’entreprise à l’origine du pictogramme. Pour que l’entreprise puisse diffuser ses QRcodes, il lui faut passer par une plate-forme Internet -QRmobile.fr, donc- où elle dépose les textes, les photos, voire les vidéos qu’elle veut déclencher sur le téléphone mobile du client de passage. « 90 % des téléphones mobiles sont susceptibles d’utiliser les QR codes », assure Guillaume Bochart.

Pour utiliser cette plate-forme, il faut que l’entreprise achète une licence à la société lyonnaise et glisse ensuite le contenu qu’elle veut promouvoir sur le site.

Selon ce dernier, le panel d’applications est quasi-illimité. « Vous êtes au restaurant. Un QRcode est imprimé sur le menu. Vous cliquez et vous avez sur votre portable une vidéo du chef qui vous décrit le menu du jour. Ou encore, vous passez devant la vitrine d’une agence immobilière. Vous prenez en photo le QRcode imprimé sur l’annonce qui vous intéresse et vous obtenez les images vidéo de l’appartement. Il peut même être utilisé à la télévision. Nous l’avons testé avec la Météo de l’Emploi sur France Télévision», liste le directeur commercial.

Pour développer le concept au plus vite, Christophe Fischer, le Pdg de QRmobile, a mis en place un réseau de sept concessions dans toute la France. Il s’est fixé un objectif de chiffre d’affaires de 250 000 euros pour cette année.

Le concept semble accrocher. Reste à savoir si les différentes formules qui arrivent sur le marché ne risquent pas de désarçonner l’utilisateur. Christophe Fischer, n’a pas à cet égard trop de craintes : « Le QRcode est à ce jour le standard international le plus utilisé au monde » , assure-t-il. Va-t-il s’imposer face notamment au Flascode promu par les opérateurs téléphoniques ? Telle est la question…