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Le terme de 50 ans d’histoire : la Cité des Antiquaires à Villeurbanne fermera ses portes fin août

C’est en 1967 qu’un chineur lyonnais, Maurice Bramy installait un entrepôt divisé en plusieurs stands. Un succès : le site, une ancienne usine, se couvre de pas moins de 150 stands d’antiquaires.

 Très précisément, cinquante années plus tard, ce « Marché Bramy » de l’époque devenu en 1980, « la Cité des Antiquaires » va fermer ses portes. Très progressivement, au cours de l’été, entre juillet et août, marquant le terme d’un demi-siècle de chie, boulevard de Stalingrad à Villeurbanne.

 Vingt-six propriétaire de stands ont déjà revendu leurs locaux au promoteur lyonnais Gilbert Giorgi qui possède déjà la moitié de la surface, louée à d’autres antiquaires, au nombre de seize. Il nereste plus aux marchands qu’à vendre d’ici là leurs réserves.

 Pourquoi ce dénouement que beaucoup craignaient ?

Parce que cette Cité des Antiquaires, guère valorisée, guère médiatisées, même si elle attirait encore des acheteurs, notamment étrangers, connaissait néanmoins une désaffection croissante : de 150 marchands, lors de la création de la « Cité des Antiquaires », en 1980 ; le nombre est tombé à 130 dix ans plus tard, à 42 seulement, aujourd’hui.

Et ce, sur une superficie de 4 000 m2 au rez-de-chaussée et 1 800 m2 au premier étage, déserté, qui s’avérait surdimensionnée.

 Les explications de cette fermeture annoncée sont multiples : manque de diversification vers la décoration et pourquoi pas l’art contemporain, le développement des ventes sur le Web, la relance des Puces du canal ; et surtout, la désaffection des clients, notamment américains, depuis la crise de 2008 ont donné le coup de grâce. De profundis.