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Lyon attire de plus en plus de matière grise

 4 300 cadres de hauts niveaux : c’est ce qu’a attiré Lyon en 2013. Ce qui représente près de 40 % des apports de la région Rhône-Alpes-Auvergne alors que Lyon ne concentre que le quart de l’emploi régional. Derrière, Grenoble et Clermont-Ferrand tirent aussi leur épingle du jeu, mais pas Saint-Etienne.

 L’importance d’apport de cadres venu de l’extérieur illustre le dynamisme d’une économie.

 A cet égard, la métropole lyonnaise fait la course en tête dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce qui n’est pas tout-à-fait une surprise.

 Ce qui l’est en fait est l’importance et le poids de cet apport. Quatre mille trois-cents, soit le plus grand nombre après Paris : c’est ce que montre une étude de l’Insee Rhône-Alpes (*) .

 Portant sur 2013, cette étude montre que ce chiffre représente deux fois la moyenne nationale.

 Représentant un quart de l’emploi régional, Lyon réussit ainsi à capter 40 % de ce type d’emplois de hauts niveaux.

 Entre 2011 et 2013, chaque année, 12 200 emplois productifs ont sont créé par des centres de décision extérieurs.

 Derrière figure Grenoble où l’arrivée de ce type d’actifs est un peu plus faible qu’à Lyon.

 « Lyon et Grenoble sont notamment reconnues dans les technologies de pointe et d’innovation », expliquent les statisticiens de l’Insee.

 Clermont-Ferrand ne se débrouille pas trop mal aussi grâce à la présence des deux grands multinationales que sont Michelin et Limagrain (semences). Le taux d’actifs qualifiés y atteint 3,6 %, ce qui est un bon score.

 En revanche, à cet égard, Saint-Etienne pâtine. Le taux d’attractivité n’y est que de 1,1 %.

 « L’industrie est encore très présente sur ce territoire et propose moins d’emplois très qualifiés », constatent les rédacteurs de l’Insee.

 La situation à cet égard s’y dégrade même : depuis 2008 Saint-Etienne a ainsi perdu soixante places dans le classement de l’attractivité française.

 Si, comme le précise l’Insee « la capacité à attirer de nouveaux acteurs économiques en provenance de l’extérieur constitue une composante importante de la compétitivité des territoires », Lyon n’a manifestement pas à rougir de celle-ci.

(*) Insee, « Analyse Auvergne-Rhône-Alpes », n° 28.