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Objectif de la Région : tripler le nombre d’entreprises faisant appel au Volontariat International en Entreprise (V.I.E.)

Les Volontaires Internationaux en Entreprise (V.I.E.) : ce sont des jeunes, souvent, des étudiants fraichement diplômés qui effectuent une mission au sein d’une entreprise française à l’international. Ils occupent un emploi d’ordre commercial, technique, scientifique, dans le but de développer l’export au sein de l’entreprise.

 Un dispositif qui a l’avantage de ne pas coûter trop cher aux entreprises, surtout si elles effectuent leurs premiers pas à l’export.

 Ce système de V.I.E. va encore coûter moins cher aux entreprises puisque la Région vient de décider d’allouer 1,8 million d’euros par an pour soutenir les entreprises régionales qui embauchent un Volontaire International en Entreprise.

 Une annonce faite lors du 1er Forum de recrutement V.I.E organisé par Business France et le Centre d’Information sur le Volontariat International au siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

 La Région s’avère particulièrement dynamique en matière de recrutement des V.I.E : elle est la 2 ème au rang national en nombre de V.I.E, après l’Ile-d e-France, et elle est leader au niveau national pour le recrutement des V.I.E en PME.

 Fin 2016, un total de 772 V.I.E de la région étaient en poste. L’objectif est de porter ce nombre à 872 en 2017, puis d’atteindre 1 000 V.I.E par an.

 L’objectif est de tripler le nombre d’entreprises qui embauchent pour la première fois un V.I.E et d’atteindre 150 nouvelles entreprises par an, a expliqué à cette occasion Philippe Meunier, vice-président aux partenariats internationaux.

 Pour ce faire, la Région apporte désormais une aide directe et concrète à toutes les PME qui embaucheront pour la première fois un V.I.E. Elle  financera l’emploi du volontaire international à hauteur de 50 % la première année, puis 25 % la seconde.

 Cela représente un investissement de 1,2 million d’euros la première année puis 1,8 million d’euros les années suivantes.

 Pour Philippe Meunier : « Le soutien et le service des entreprises sont des priorités de la Région. L’objectif est clairement de disposer d’une chaîne d’accompagnements complets dédiés au développement commercial à l’international des entreprises.»

Reste à savoir si cet effort sera susceptible de relancer l’export dans la région, quelque peu atone. Un certain nombre d’observateurs pensent que l’une des explications de la faiblesse à l’export de la Maison France est le manque d’ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) par essence exportatrices, nos PME étant trop souvent de trop petite taille pour s’offrir un service export.