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Objets connectés : la cyber-criminalité et l’Intelligence Artificielle, les deux sujets-phares du SIDO cette année à Lyon

Le SIDO prendra cette année encore plus d’ampleur : près de 6 500 visiteurs professionnels sont attendus les 5 et 6 avril, par 250 exposants au Palais des Congrès lors de cette manifestation qui constitue l’un des plus importants salons en Europe consacrés aux objets connectés. Et c’est à Lyon…

Jeune salon, le SIDO, consacré aux objets connectés qui ouvrira pour la 3ème fois ses portes les 5 et 6 avril, à la Cité Internationale est incontestablement un salon d’avenir.

Pour preuve, une filiale de l’Usine Nouvelle a racheté 100 % du capital de ce salon, à ses deux créatrices, deux Lyonnaises, Stéphanie Gibert et Paola Jesson, qui restent aux commandes.

 Pas de meilleure preuve d’intérêt qui se traduit par une pérennité assurée grâce au poids représenté par ce groupe de médias.

 Un des plus importants salons européens consacrés aux objets connectés

 En matière de salons, il ne faut en effet pas partir trop tôt, ni trop tard. Malgré la vogue des objets connectés, le SIDO reste pour l’heure l’un des plus importants salons organisés en France sur ce thème. Il n’est pour l’heure concurrencé que par un salon similaire se déroulant à Barcelone, et un autre sur une thématique un peu différente à Paris. Et il se passe à Lyon…

 Cette montée en puissance après deux années d’existence seulement se traduit dans les chiffres.

 L’édition 2017 accueille 250 exposants, soit 25 % de plus que lors de la précédente édition. Ceux-ci bénéficieront de 6 000 m2 de superficie contre 4 500 en 2016, soit un Hall de plus.

 6 500 visiteurs professionnels attendus cette année

 Du côté des visiteurs, les deux organisatrices en attendent 6 500, soit 1 200 de plus qu’en 2016. Ils bénéficieront des présentations et conférences de près de 200 « speakers », avec huit grandes séances plénières au programme. Parmi les têtes d’affiche : Laurent Juilliard, le responsable de la recherche de Schneider Electric ou Gabiele Gresta, l’un des co-fondateurs du projet futuriste de train à très très grand vitesse, Hyperloop, etc.

 On avait comptabilisé 5 % de visiteurs étrangers en 2016. « On devrait frôler les 10 % cette année », assure Stéphanie Gibert.

 Il est vrai que l’on note aussi cette année la présence d’une délégation japonaise.

 Enfin, les start-up nombreuses au sein de ce créneau récent seront légion dans les travées. Elles seront soixante-cinq, regroupées dans le cadre d ‘une « Start-up alley », dont ce sera la seconde édition.

 Certaines pourraient surprendre, à l’instar d’Aryballe qui a créé un nez artificiel, le NeOse, capable de reconnaître les odeurs. NeOse sait dire que ça sent l’œuf pourri, en identifiant les odeurs comme le ferait un être humain : l’appareil reconnaît 150 odeurs et est en passe d’en identifier 400 rapidement…

 Cyber-sécurité et Intelligence Artificielle

 Deux thèmes prédomineront sur le SIDO, cette année : le premier concerne la cyber-sécurité.

 Il apparaît que les objets connectés constituent le maillon faible de l’informatique et peuvent servir de supports extrêmement efficaces, malheureusement, à des cyber-attaques d’une puissance inégalée. « La sécurité sera l’un des plus importants sujets débattus cette année. C’est le sujet du moment, puisque ce danger pourrait bien constituer un frein au développement des objets connectés. C’est la raison pour laquelle vient d’être mise en place une importante réglementation européenne, nous en débattrons », confirme Stéphanie Gibert.

L’autre grand thème abordé lors de ce salon sera l’Intelligence Artificielle, propre là encore à aiguiser les fantasmes. « La question sera de savoir si l’Intelligence Artificielle va libérer les objets connectés », ajoute Stéphanie Gibert. Elle précise : « Nous développerons par ailleurs un sujet autour de l’Intelligence Artificielle en collaboration avec Biovision : le directeur de la Recherche de Johnson&Johnson, un grand spécialiste du sujet, évoquera à cet égard sa vision de ce domaine en plein développement. »

 Enfin, patrons de PME et de TPE seront surtout là en nombre pour préparer la mutation de leur propre entreprise. L’année dernière, un sondage montrait qu’ils étaient présents à 71 % sur ce salon pour préparer la migration de leur entreprise vers les objets connectés. Ce n’est déjà plus une mode, c’est devenu une nécessité, aiguisée par un flux incessant d’innovations.

 Sachez enfin qu’il s’agit d’un salon dont l’entrée est gratuite, à condition de s’inscrire préalablement en ligne.