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Léger recul pour Lyon Saint-Exupéry : une raison supplémentaire de développer le foncier pour les entreprises [publi-information]

-1,1 % de baisse de fréquentation pour l’aéroport Lyon Saint-Exupéry en 2014. Ce léger recul n’entame en rien la volonté de l’aéroport rhônalpin de se positionner au deuxième rang après Paris. Comment ? En investissant dans les services et le foncier à destination des entreprises.

Les aéroports en France misent sur l’augmentation du trafic des compagnies à bas coût et sur des services nouvelle génération pour les passagers. A cet égard, Lyon Saint-Exupéry, le quatrième aéroport de France avec une part de 11,7 % du trafic global et le deuxième en région après celui de Nice Côte d’Azur, est un exemple.

Une politique d’investissement cruciale

L’aéroport investit dans ses infrastructures avec l’agrandissement, il y a deux ans, de son terminal 1 pour faire face à l’accroissement de son trafic low cost et accueillir les passagers dans de meilleures conditions.

Aujourd’hui, ont débuté les travaux pour un nouveau terminal 3 qui permettra, à terme, de doubler les capacités d’accueil des passagers et d’ambitionner la place de second comme porte d’entrée aéroportuaire en France. 

D’une superficie de 70 000 m2 et d’une capacité de 10 millions de passagers, ce terminal sera opérationnel fin 2016. Avec l’objectif de positionner l’aéroport dans une dimension qui correspond à sa place de deuxième région économique de France.

Un programme pour attirer les entreprises

Enfin, le nouveau parc d’affaires Airparc poursuit son développement avec des immeubles de bureaux et d’activités. Idéalement situé à proximité des grands axes routiers et autoroutiers, ce parc d’affaires représente une opportunité pour les entreprises qui s’inscriront dans cette zone d’activité comprenant plus de 200 entreprises et représentant 5 300 emplois.

De grandes sociétés industrielles ont déjà choisi Airparc comme la CIAT pour sa direction commerciale et la société Gerard Perrier Industrie qui y implante son siège social.

Une croissance positive pour les aéroports en France

Le trafic des aéroports français a représenté, en 2014, 175 millions de passagers, soit une croissance globale de +2 %*.

Pour ceux totalisant plus de 5 millions de voyageurs, on trouve par ordre décroissant :

  • les aéroports de Paris Charles-de-Gaulle et Orly (63,8 millions de passagers soit +2,8 % et 28,2 soit +2,1 %),
  • Nice-Côte d’Azur (11,6 soit +0,9 %),
  • Lyon Saint-Exupéry (8,4 soit -1,1 %),
  • Marseille Provence (8,1 soit -0,9 %),
  • Toulouse Blagnac (7,5 soit – 0,7 %),
  • Bâle Mulhouse Fribourg (6,5 soit + 10,9 %)

Une situation contrastée

Ce chiffre de +2 % est à relativiser au regard de l’augmentation de + 5,4 % pour les aéroports européens et de la situation contrastée en France. Les aéroports parisiens représentant à eux seuls les deux tiers de la croissance du trafic en France.

On note que sur les cinq aéroports de province, trois d’entre eux (Lyon, Marseille et Toulouse) affichent des chiffres de fréquentation en recul par rapport à 2013. La crise économique et la grève des pilotes d’Air France étant parmi les explications de ce léger déficit de fréquentation.

Toutefois, les aéroports français se maintiennent dans la course européenne et affichent des ambitions qu’ils sont en droit de revendiquer, ambitions qui passent par la modernisation de leurs infrastructures et l’amélioration de la qualité des services offerts :

  • gratuité de la navette entre les terminaux sud et ouest d’Orly ;

  • aménagement de la ligne de tramway Envol, une liaison supplémentaire du centre-ville de Toulouse à son aéroport pour avril 2015 ;

  • aménagement de l’aérogare dernière génération « billi » pour Bordeaux illico pour les vols low cost inauguré à l’été 2015 ;

  • refonte du terminal 1 de Nice Côte d’Azur avec des surfaces commerciales et confort doublées (mai 2016).

*Sources : « Résultats d’activité 2014 des aéroports français », sur aeroport.fr, Union des aéroports français