PULSALYS et le site Lyon Saint-Étienne brillent aux concours d’innovation de l’État 2025
Neuf projets issus du site académique Lyon Saint-Étienne ont été distingués lors des concours d’innovation de l’État 2025. Ce résultat confirme le dynamisme du territoire et le rôle central de PULSALYS dans l’émergence de startups deeptech à fort potentiel.
Un palmarès remarquable pour le territoire
Les concours d’innovation de l’État – i-Lab, i-PhD et i-Nov – ont récompensé cette année neuf projets portés par les établissements du site Lyon Saint-Étienne. Le palmarès se compose de quatre lauréats i-Lab (Nova Data Analytics, MISUTECH, Smartery et AIoTRUST), trois jeunes chercheuses lauréates i-PhD (dont une Grand Prix) et deux lauréats i-Nov (Healshape et Renature, ex La Tannerie Végétale).
Ces distinctions mettent en lumière la capacité du territoire à transformer la recherche publique en innovations à impact. Elles rassemblent onze établissements d’enseignement supérieur et de recherche : l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’Université Lumière Lyon 2, l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, l’Université Gustave Eiffel, l’ENS de Lyon, l’École Centrale de Lyon, l’INSA Lyon, l’ENTPE, CPE Lyon, le CNRS et l’INSERM.
PULSALYS, un catalyseur d’innovation deeptech
Acteur clé de la valorisation de la recherche, PULSALYS accompagne les projets scientifiques vers leur concrétisation économique. Son programme d’incubation 100 % deeptech propose un accompagnement complet : ateliers collectifs, suivi personnalisé, coaching et préparation aux concours et levées de fonds. L’objectif est d’aider chaque startup à définir son modèle économique, son positionnement et sa stratégie de financement, tout en intégrant les enjeux sociétaux et environnementaux.
Depuis sa création en 2013, PULSALYS a soutenu plus de 330 projets, investi 45 millions d’euros, accompagné la création de 168 startups deeptech (ayant levé 413 millions d’euros et généré plus de 1 600 emplois) et collaboré avec 52 entreprises partenaires. Ces chiffres en font un acteur incontournable du développement économique de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Des innovations issues des laboratoires du territoire
Parmi les projets distingués, plusieurs illustrent la richesse scientifique du site :
- MISUTECH développe MISULAB, un logiciel de certification des opérations d’usinage, en s’appuyant sur les travaux du Laboratoire de Tribologie et Dynamique des Systèmes (École Centrale de Lyon, ENTPE, CNRS).
- Smartery conçoit la première endoprothèse mini-invasive pour le traitement des dissections aortiques, issue du laboratoire CREATIS (Université Lyon 1, INSA Lyon, Inserm, CNRS, HCL).
- AIoTRUST crée des dispositifs connectés capables de détecter en temps réel les cyberattaques industrielles, en collaboration avec le laboratoire Ampère (Université Lyon 1, INSA Lyon, Centrale Lyon, CNRS).
- Nova Data Analytics propose une plateforme d’intelligence artificielle dédiée au pilotage du e-commerce, fondée sur les travaux du LIRIS (Université Lyon 1, Lyon 2, INSA Lyon, Centrale Lyon, CNRS).
Trois jeunes chercheuses primées au concours i-PhD
Le concours i-PhD a récompensé trois projets portés par de jeunes chercheuses :
- Léa Chazot-Franguiadakis pour Viro-ID (Grand Prix), une technologie de suivi en temps réel des virus, issue du Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon.
- Typhaine Brual pour Artemisia Greentech, qui aide les laboratoires à réduire leur empreinte plastique, en partenariat avec le laboratoire MAP (Université Lyon 1, INSA Lyon, CNRS).
- Naïma Al Abiad pour SmartSTEP, qui transforme un smartphone en dispositif médical d’évaluation de la mobilité, né au sein du LBMC (Université Lyon 1, Université Gustave Eiffel).
Deux startups régionales lauréates du concours i-Nov
Enfin, le volet i-Nov a récompensé deux entreprises emblématiques de la deeptech régionale :
- Healshape, qui développe une bioprothèse mammaire 100 % naturelle et résorbable, issue des travaux de l’ICBMS (Université Lyon 1, INSA Lyon, CPE Lyon, CNRS) et de la plateforme 3d.FAB.
- Renature (ex La Tannerie Végétale), qui propose des matériaux biocirculaires pour décarboner l’industrie, en partenariat avec le laboratoire d’Ingénierie des Matériaux Polymères (Université Lyon 1, Université Jean Monnet, INSA Lyon, CNRS).
Une dynamique collective portée par la recherche publique
Ces succès confirment le rayonnement du site Lyon Saint-Étienne et la pertinence du modèle de collaboration entre recherche publique et entrepreneuriat. Selon Valérie Mazza, présidente de PULSALYS, « derrière chaque projet récompensé, il y a une rencontre entre la science, l’audace et la passion d’entreprendre ». L’écosystème local s’affirme ainsi comme un pilier de l’innovation deeptech en France, prêt à inspirer les futures générations de chercheurs et d’entrepreneurs.