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Foodles développe ses “cantines dématérialisées “ à Lyon pour répondre aux contraintes sanitaires des restaurants d’entreprise

Comme pour les restaurants, la remise en route des cantines et autres restaurants d’entreprises s’avère compliquée du fait des contraintes sanitaires. Ce qui a amené une start-up parisienne à s’implanter récemment à Lyon pour proposer son concept de cantine dématérialisée. Explications.

Implantée à Clichy, en Ile-de-France depuis sa création en 2016, la start-up Foodles a envoyé une équipe dédiée à Lyon animée par Amaury Lefébure.

L’idée : gérer le retour au bureau ou dans les ateliers des salariés des entreprises et leur permettre notamment de se restaurer sur place. Ce qui reste une problématique pour de nombreuses entreprises depuis le début du déconfinement.

Celles qui offraient une solution classique de restauration collective sont en effet, souvent dans l’impossibilité de rouvrir leurs cantines :  trop peu de couverts à assurer et des mesures d’hygiènes renforcées pas toujours faciles à mettre en œuvre. Compliqué, en tout cas.

Objectif de la start-up : donc, profiter du déconfinement pour mettre en place son concept de cantine dématérialisée.

Quel est ce concept imaginé en 2015 et qui se veut une alternative à la restauration traditionnelle ?

Il s’agit d’un  service disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 permettant aux salariés de manger, quand ils le souhaitent et à des tarifs attractifs, des menus gourmands et frais, livrés chaque jour dans des frigos dotés d’une technologie brevetée.

Ces frigos Foodles sont installés dans l’entreprise. Ils sont alimentés par des repas produits par des traiteurs sélectionnés.

Ce sont de grands réfrigérateurs équipés de la technologie RFID (une technologie sans fil) et à l’intérieur, on y met les plats équipés eux aussi d’une puce RFID.

Carte magnétique

L’utilisateur n’a qu’à passer sa carte magnétique devant le lecteur du frigo pour le déverrouiller… et se servir comme bon lui semble…

Un dispositif de capteurs dans le frigo permet de savoir exactement quels produits ont été pris. Et de débiter en fonction de son menu, la carte de l’utilisateur.

Le salarié peut également, en se connectant sur l’application Foodles ou à même le frigo, commander le matin même son entrée, plat ou dessert, en fonction du choix qui lui est proposé.

Pour assurer son développement Foodles qui travaille déjà avec de grands comptes, a levé 9 millions d’euros en 2019.

“ Nous sommes restés actifs pendant toute la période du confinement et depuis le 11 mai, notre activité s’accélère pour aider les entreprises de la région à restaurer les salariés de retour au bureau dans des conditions d’hygiène ultra strictes « ,  détaillent d’une même voix Michael Ormancey et Clément Bonhomme, les deux fondateurs de Foodles.

Trois projets

 » A Lyon, nous avons déjà été sollicités pour trois projets de cantines dématérialisées, d’ici septembre. Nous sommes à la fois en contact avec des entreprises, mais aussi des gestionnaires d’immeubles de bureaux intéressés par notre solution »,  ajoutent les deux co-créateurs de la start-up

Ils assurent proposer une solution de restauration pour les entreprises, estampillée “Covid compatible”, “en mettant en œuvre le respect des normes sanitaires.”

Et de décrire le processus.

De la fabrication des repas tout au long de la chaîne est effectué “ un contrôle renforcé des approvisionnements des fournisseurs ; en développant une procédure de livraison stricte, pour éviter toute contamination depuis le hub logistique Foodles, jusque dans l’assiette des salariés. “

S’y ajoute  “ un retrait des plats sans contact, dans les frigos connectés Foodles : les salariés peuvent retirer leurs repas sans avoir à entrer en contact avec quiconque. “

Enfin, Foodles propose également aux entreprises “ la mise aux normes de leurs espaces de restauration avec le marquage au sol, la mise à disposition de gels hydroalcooliques et la gestion des flux de convives.’

La start-up francilienne va-t-elle réussir son implantation à Lyon dans ces circonstances si particulières ? A suivre…