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Guy Chifflot passe la main : le groupe Paredes en passe de racheter Orapi pour devenir le leader français de l’hygiène

Le groupe lyonnais Parades va lancer une offre publique d’achat (OPA) sur un autre groupe régional : Orapi dont le fondateur est Guy Chifflot. Cette opération capitalistique permettrait, si elle se concrétise, aux deux groupes réunis de prendre le leadership français de l’hygiène et de la protection professionnelle.

Il faut comprendre que le groupe familial Paredes dirigé par François Thuilleur, fondé en 1942 à, est le n°2 leader du marché de l’hygiène et de la profession professionnelle en France, avec un chiffre d’affaires de 215 millions d’euros en 2022 dont 22 % issus de ses propres usines.

De son côté, Orapi créé et présidé par Guy Chifflot, basé à Saint-Vulbas dans l’Ain est, lui, très présent sur le marché des collectivités et de la restauration.

Il a réalisé l’année dernière 230 millions d’euros de chiffre d’affaires avec un millier environ de salariés.

Ainsi, la famille Paredes et ses collaborateurs (dont 70% sont actionnaires), a proposé une offre ferme de 78 millions d’euros le 21 juin.

Une offre acceptée par Guy Chifflot, détenteur de 46,3% d’Orapi.

Un leader de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires

« J’ai toujours eu l’ambition de créer un leader qui atteindrait 500 millions de chiffre d’affaires. C’est précisément pur cela que j’ai accepté l’offre du groupe Paredes qui permet non seulement d’atteindre cet objectif, mais aussi d’assurer la pérennité du groupe et des emplois que j’ai créés. »

À travers ce rapprochement stratégique, le groupe Paredes deviendrait avec Orapi, le n°1 français de l’hygiène et de la protection professionnelle et l’un des principaux acteurs du secteur de l’hygiène en Europe.

L’idée des deux dirigeants est de mener l’association des deux groupes sur plusieurs années.

Le futur groupe Paredes/Orapi comptabilisera près de 1 600 collaborateurs dont plus de 500 en Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu’une Recherche&Développement 100 % régionale.

Reste que l’autorité de la concurrence devra donner son aval à cette fusion.

Il est vrai que les deux groupes réunis ne devraient guère dépasser les 10 % de part de marché et ne devraient donc pas être hégémonique, loin s’en faut…