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La Mère Léa s’agrandit et se dote  d’un « bouchon canaille » : le Comptoir de Léa

Depuis le 12 novembre, après cinq mois de travaux, le mythique bouchon créé en 1943 par Léa Bidaut, près du théâtre des Célestins à Lyon, se dote d’un « bouchon canaille » qui vient compléter le célèbre « bouchon gastronomique » de l’ex-Voûte Mére Léa qui devient simplement « Mère Léa ». Avec la « Mère Brazier », c’est le dernier restaurant qui entend rendre hommage aux Mères lyonnaises.

S’il est adepte d’une cuisine renouvelée et novatrice Christian Morel, propriétaire de la Mère Léa (il est majoritaire aux côtés de Christian Têtedoie et de Didier Jaillet), sait aussi tout le respect qu’il doit à la tradition.

Sans casser les codes culinaires lyonnais, il vient de procéder à une forme de scisssiparité d’un des bouchons les plus courus de Lyon pour rajouter « Le Comptoir de Léa », intitulé « bouchon canaille » face à la Mère Léa qui s’affiche, lui, comme « bouchon gastronomique ».

Première innovation qui ne constitue point une révolution : « La Voûte Chez Léa » devient « La Mère Léa », tout simplement, plus facile à imprimer dans les têtes.

Hommage aux mères lyonnaises

Mais pas seulement : «  Nous voulions aussi rendre hommage via la Mère Léa, aux Mères Lyonnaises, sachant qu’avec la Mère Brazier et nous, plus aucun restaurant à Lyon ne célèbre leur mémoire… », détaille Christian Morel.

La cuisine et la qualité de l’accueil restent les mêmes, seul change le restaurant qui s’agrandit et passe au n° 11 du quai des Célestins, non loin de son actuel emplacement, tout en se dotant, ce qui ne gâche rien de vues sur Fourvière, Saint-Jean et le Palais de Justice ou encore la Saône. Lyonnitude assurée.

On pourra donc continuer à déguster la cuisine lyonnaise traditionnelle dans un décor qui se veut plus contemporain, avec des plats signatures tels que le lièvre à la royale, les quenelles ou le traditionnel gigot de 7 heures au four.

Parmi les nouveautés que cette table revivifiée apporte : La Mère Léa proposera tous les dimanches une carte spéciale « Retour de Marché ».

Il faut en effet le signaler :  La Mère Léa » est un des rares restaurants ouvert le dimanche midi. Il devrait aussi être, à terme, ouvert le dimanche soir, une fois que « la rotation des équipes sera bien rodée », explique Christian Morel.

Dans son nouvel espace pris pour partie sur un ancien magasin auditif à l’enseigne Audika, la « Mère Léa » affiche pas moins de 130 couverts !

On y trouve 30 couverts au rez-de-chaussée ; auxquels il faut rajouter 90 couverts dans des salons, plus ou moins grands, comme les Lyonnais les affectionnent : le salon Fourvière (50 couverts),  Le salon des Lyonnais (8 à 10 couverts) et enfin le salon Bellecour (30 couverts).

La salle qui accueillait la Mère Léa ne disparaît pas et est transformée en nouvelle table qui se veut complémentaire. et de taille nettement plus petite : 30 couverts.

Côté canaille

Dénommé « Le Comptoir de Léa », cette nouvelle table adopte donc la version canaille de la cuisine lyonnaise gastronomique d’â côté. « On peut y manger une « omelette de curé », le gâteau de foie de volaille ou encore des œufs en meurette, notamment », détaille Christian Morel.

Bref, une manière de rajeunir et d’inscrire dans l’époque une institution qui se veut une ode aux saintes mères lyonnaises…

– La Mère Léa, 11 quai des Célestins à l’angle de la place Henri-Gorju, Lyon 2e. Téléphone : 04 78 42 01 33. Menu à 31,50 € et à 45 €. Contact@lamerelea.com. Ouvert dimanche midi et fermé (pour l’instant) le dimanche soir.
-Le Comptoir de Léa (ouvert du lundi midi au samedi soir), 11 place Antonin Gorju : formule traditionnelle à 21€ les trois plats et formule de midi à 17 euros entrée/plat ou plat+ dessert.

Photo : Lucas Sangiuliano venu pour donner un coup de main lors de l’ouverture, le chef Eric Chamarande et Christian Morel (Photo Michel Godet)