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La première « Fintech » de l’incubateur de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes lance sa première application : « Swikly »

La start-up a lancé une « appli » destinée à résoudre le problème rencontré par de nombreuses professions, comme les hôteliers, les restaurateurs ou les loueurs de matériels, celui des annulations et des dépôts de garantie. Elle est parrainée par Rhône-Alpes Tourisme.

Les « Fintech », ces start-up qui font trembler les banques en associant finance et nouvelles technologies, sont en plein boom.

 Autant les associer à notre propre développement : telle est la démarche entreprise par la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes qui a créé dans le quartier de la Part-Dieu à Lyon, un incubateur accueillant lesdites « Fintech », baptisé « B 612 ».

 La première société accueillie, « Swikly », startup Fintech lyonnaise, vient de lancer sa première application web responsive (en l’occurrence adaptée aux smartphones et autres i-pad et autres supports mobiles) éponyme.

 Cette application fonctionne comme un tiers de confiance et arbitre de l’encaissement entre un acheteur et un vendeur. Son objectif : «  fiabiliser tout type de réservation ou de dépôt de garantie. »

 L’opération se fait au moyen d’une empreinte de carte bancaire : les utilisateurs conservent leurs habitudes de paiement.

 « Swikly simplifie et sécurise les transactions à la fois pour les vendeurs (ou loueurs) et les acheteurs, tout en étant très compétitif en termes de prix », précisent les deux co-dirigeants de cette strat-up, Shaun Wourm et Xavier Rouhaud.

 Résoudre le problème des annulations et des dépôts de garantie

 Ainsi, « Swikly » se donne l’objectif de résoudre le problème des annulations et des dépôts de garantie.

 Les prestataires d’activités comme les loueurs d’hébergements, les restaurateurs ou encore les loueurs de matériel veulent se prémunir contre des risques d’annulations tardives ou protéger leur bien avec un dépôt de garantie ?

 Actuellement, soit ils ne demandent rien et s’exposent à une perte de chiffre d’affaires, soit ils demandent un acompte ou une caution en utilisant les chèques, les virements, le paiement par Internet ; voire encore passent par des sites web spécialisés dans la location par exemple Booking, Zilok, Airbnb …

 Or, estime-t-on chez « Swikly », « Ces moyens ne sont pas toujours adaptés : les chèques de caution ou les virements prennent du temps, ne sont pas pratiques et les escroqueries sont courantes ; ou encore, le paiement par Internet n’est pas toujours souhaité par l’utilisateur ; ou enfin, les sites web spécialisés dans la location prélèvent souvent des commissions élevées de 10 à 20 % et forcent généralement leurs utilisateurs à passer par le système de paiement du site. »

 C’est à toutes ces problématiques de réservation que veut répondre la start-up lyonnaise en assurant proposer « un service de tiers de confiance simple, sûr et à prix réduit. »

 L’application remplace l’usage d’acomptes ou de chèques de caution pour sécuriser une réservation, sans transfert d’argent, tout en conservant les habitudes de paiement des utilisateurs (liquide, chèque, CB …). Swikly permet ainsi d’éviter l’édition des factures d’acomptes.

 Elle sécurise un montant en demandant une empreinte de carte bancaire et permet aux prestataires d’activités d’encaisser ce montant en cas de problème.

 Une commission de 1,8 % du montant de l’acompte

 Swikly est gratuit pour les acheteurs. Une commission de 1,8 % HT du montant de l’acompte plus 0,25 euro est à la charge des prestataires d’activités qui demandent des swiks (acomptes ou cautions) à leurs clients.

 Pour son démarrage, « Swikly » a obtenu le parrainage de Rhône-Alpes Tourisme, le bras armé de la région Auvergne-Rhône-Alpes en matière de tourisme. La start-up est également membre de la Fédération Nationale des Tiers de Confiance (FNTC).

 Elle a, de plus, bénéficié du support de Bpi (Banque Publique d’Investissement) France avec la bourse French Tech.

 Le service est actuellement disponible sur le Web et prochainement sur les applications smartphone iOS et Android. Reste aux professionnels concernés à s’en saisir, ce qui ne sera sans pas le plus facile. A suivre…