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Le lyonnais LDLC en très grande forme multiplie par près de 5 son résultat net

Se déroulant pour une bonne part en période pandémique, le dernier exercice 20/21 du e.commerçant lyonnais LDLC est à marquer d’une pierre blanche. La société présidée par Laurent de la Clergerie a explosé les compteurs. Son chiffre d’affaires a connu une croissance de… 47 % à 724 millions d’euros. Une croissance très rentable puisque le résultat net du groupe affiche 42,2 millions d’euros, une multiplication par près de cinq par rapport au précédent exercice…

Tout semble sourire à la famille lyonnaise de la Clergerie, actionnaire majoritaire de LDLC (acronyme de Laurent, le Pdg).

Le groupe qui a instauré avec succès la semaine de quatre jours parmi ses équipes et a entrepris une diversification dans de nombreuses directions (réalité virtuelle, produits de puériculture, sabres connectés…) peut s’appuyer sur de solides fondamentaux. En l’occurrence la vente de produits électroniques qui passe par quatre sites-de e.commerce qui permettent de cibler de manière fine, à la fois les professionnels, les particuliers et les différentes classes d’âges et de budgets.

Les diversifications, comme le e.commerce de produits électroniques qui représente encore près de 90 % du chiffre d’affaires du groupe ont tous progressé à une allure soutenue.

D’où une croissance de chiffre d’affaires qui s’établit à 724 millions d’euros, à faire pâlir de nombreux chefs d’entreprise lors de l’exercice 20/21 : + 46,8 % (+ 25,4 % à périmètre constant, le groupe ayant racheté entretemps Top Achat).

Une marge brute en hausse de 71 %

Ce qui est notable est que le e.commerçant lyonnais a effectué cette marche en avant tout en accentuant se rentabilité de manière conséquente. A 163 millions d’euros, la marge brute est en effet, en hausse de 71 %.

Le groupe affiche ainsi un résultat net de 42,2 millions d’euros, soit près de cinq fois plus que le chiffre d’affaires de l’exercice précédent.

Des chiffres qui permettent à Olivier de la Clergerie, directeur général d’évoquer à bon escient, “les éléments vertueux de notre modèle économique”.

Un modèle basé sur une exigence de la qualité de service qui vaut à LDLC de monter chaque année sur un certain nombre de podiums.

Cela se sait et permet à LDLC de gagner de nouveaux clients, un phénomène qui s’est accéléré pendant la pandémie grosse consommatrice de matériels électroniques : 725 000 clients supplémentaires chez les particuliers et les professionnels, l’année dernière, soit deux fois plus que sur l’exercice précédent…

Tous ces bons résultats permettent à LDLC à renouer avec la distribution de dividendes : lors de la prochaine assemblée générale, le 24 septembre, il sera proposé à hauteur de 2 euros au titre de l’exercice en cours.

Rien d’étonnant donc, vu toutes ces bonnes nouvelles, si le cours de l’entreprise lyonnaise tangente désormais les 60 euros. L’action connaît une croissance de 37 % depuis le 1er janvier et de 184 % sur un an.

Une stratégie d’internationalisation

LDLC entend continuer à surfer sur ces bons augures.

Olivier de la Clergerie annonce ainsi que le site LDLC “sera prochainement décliné dans plusieurs langues”. L’heure est donc désormais à l’internationalisation du groupe.

Ce dernier lancera au cours des prochains mois une version de son site en italien.

Une version anglaise est également en préparation pour la population européenne non francophone, du nord de l’Europe, notamment. Le directeur général espère bénéficier du même succès rencontré par la version espagnole du site.

Au final, lors du prochain exercice, Olivier de la Clergerie table vu cet environnement sur un chiffre d’affaires situé entre 750 et 800 millions d’euros.

Le milliard d’euros de chiffre d’affaires n’apparaît plus très lointain…

 

Une nouvelle plateforme logistique de 28 000 m2 pour LDLC à Saint-Quentin-Fallavier

Le groupe lyonnais LDLC va-t-il se mettre en matière de plateformes logistiques à concurrencer Amazon ?

Gros pourvoyeur de colis, il est sans cesse en recherche de nouveaux mètres carrés de locaux logistiques pour répondre à sa forte croissance.

Pour répondre à ces besoins, le groupe spécialisé Segro est actuellement en train de construire pour le e.commerçant lyonnais, un nouvel entrepôt logistique au sein d’un bâtiment de…28 000 mètres carrés à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, qui va lui permettre de remplacer une structure existante en région lyonnaise.

Quelques chiffres : 27 852 m2 dont 26 875 d’entrepôts et 977 de bureaux. Il y aura sur place un atelier de Services Après Ventes (SAV), le bâtiment sera surmonté de panneaux photovoltaïques.

On y trouvera également un “bassin paysager” pour “favoriser le développement de la biodiversité sur le site.”

Les expéditions de ce site se feront vers toute la France, les Dom-Tom, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg et l’Espagne.

Ce bâtiment d’une hauteur de 12 mètres comportera en outre 45 portes à quai et 2 accès de plain-pied.

Livré en novembre 2021 et représentant pour le groupe un investissement de 5 millions d’euros, il est en cours de construction sur un ancien site de 56 000 m2, déconstruit.