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LeBonJo, pour se filer un coup de main entre particuliers

Le 1er novembre, la plateforme collaborative LeBonJo a été lancée à Lyon par ses deux cofondateurs, Olivier Muret et Sophie Michalet. Elle propose des services à domicile entre particuliers.

Olivier Muret, 40 ans, restaurateur de formation, a ouvert sa maison d’hôtes dans le huitième arrondissement de Lyon il y a maintenant quatre ans et continue d’animer en parallèle son blog culinaire, sharingcuisine.org. Sophie Michalet, 49 ans, est en formation pour devenir coach certifiée après quelques années dans la communication.

Leur rencontre a eu lieu dans la maison d’hôtes d’Olivier. C’est après de nombreuses conversations à bâtons rompus que les deux quadras ont eu l’idée du BonJo, une plateforme collaborative qui propose des services à domicile entre particuliers. Cours de musique, de danse, bricolage, baby-sitting, coaching … tout le monde pourra y trouver son bonheur.

Une multitude de services proposés

« Il y a de multiples plateformes de services, mais elles sont presque toutes spécialisées dans un domaine particulier. Nous voulions créer quelque chose qui rassemble tous les services à domicile, où chacun peut proposer ses compétences. Vous êtes électricien mais votre passion c’est le jardinage ? Alors proposez ces deux services sur LeBonJo ! », explique Olivier Muret.

Après le lancement officiel de la plateforme le 1er novembre, une cinquantaine de jobbers sont déjà inscrits et une vingtaine de demandes ont été enregistrées. Olivier et Sophie sélectionnent d’abord les jobbers en leur faisant passer un entretien, puis ce sont eux qui les mettent en contact avec les particuliers selon les demandes.

« Nous avons un rôle de filtre entre les jobbers et les particuliers. Pour certains services proposés, comme de la plomberie par exemple, il faut vérifier les compétences des personnes pour ne pas faire n’importe quoi », souligne Sophie.

Pas de commissions sur les jobs

Les deux entrepreneurs ne prendront pas de commissions sur les échanges, mais la première mission des jobbers leur sera reversée, dans la limite de 50 euros. « Si on peut avoir un petit revenu c’est bien mais ce n’est pas l’objectif principal », déclarent les deux associés. « L’objectif c’est de recréer du lien, et de développer une nouvelle manière de travailler. »

Olivier et Sophie se sont lancés avec des fonds propres et comptent rester sur ce modèle pour l’instant. « On ne veut pas être tributaires d’actionnaires », affirme Sophie.

« On s’est dit qu’on allait attendre d’avoir au moins 250 jobbers par ville pour tenter de se lancer ailleurs. Mais pour l’instant, pour être honnêtes on n’y a pas trop réfléchi », avoue Olivier. Ils ont encore le temps de voir venir.