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Métropole de Lyon : le nombre de demandeurs d’emplois ne régresse pas

La semaine du 3 au 11 octobre prochain sera marquée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes par la 14e édition de l’opération « 1 semaine pour 1 emploi ». Un événement qui a pour objectif de faciliter la rencontre directe entre candidats et recruteurs afin de satisfaire aux besoins de recrutements des entreprises et de réduire le nombre de demandeurs d’emplois dans la région AURA. Lors de l’édition 2018, sur les 41 000 candidats, plus de 8 000 ont été recrutés alors qu’ils ne l’auraient pas été sur CV. Ce nombre n’affecte pas, le nombre de demandeurs qui ne cesse d’augmenter dans la métropole lyonnaise sur un an.

Encore plus de postes pour réduire le nombre de chômeurs

Cette année encore, plus de 15 000 postes à pouvoir en région Auvergne-Rhône-Alpes. L’opération connaît un franc succès depuis son lancement en 2005. Son objectif, multiplier les opportunités de mises en relation directes entre candidats et recruteurs et accélérer les recrutements des entreprises de la région. Le bilan de l’édition 2018 fait état de 8 000 recrutés sur les 41 000 candidats alors qu’ils ne l’auraient pas été sur un CV. Des résultats  n’influençant pas le nombre de demandeurs d’emploi qui ne régresse pas dans la Métropole de Lyon.

La Métropole de Lyon, une niche pour les demandeurs d’emploi

La Métropole de Lyon se distingue par une hausse d’emplois soutenue par le secteur tertiaire. Ainsi, Les secteurs tels que le commerce, les activités financières et d’assurance, les services informatiques, sont plus présents qu’ailleurs. Elle concentre à elle seule, les trois-quarts des emplois régionaux. En fin 2016, la Métropole comptait 772 000 emplois dont 61 000 relevant d’emploi non salariés.

Le nombre de sans-emploi progresse au premier trimestre 2019 sur un an

Fin 2018, le taux de chômage s’élevait à 8,5 % dans la Métropole. Cela s’explique par le fait que des personnes venant de l’extérieur et sans emploi s’y installent dans le but de trouver un emploi, sans forcement en trouver un rapidement. D’après les chiffres de Pôle-emploi, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits dans la Métropole ne s’est pas stabilisé en 2019. De ce fait, au premier trimestre 2018, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 79 720. au quatrième trimestre 2018, il était de 79 990. De même, au premier trimestre 2019, il s’élève à 79 730 soit une baisse de 0,3 % sur un trimestre (c’est à dire –260 personnes) et est stable sur un an.

Par contre, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 127 460 au premier trimestre 2018. Au quatrième trimestre 2018, il était de 128 690. Au premier trimestre 2019, il a connu une légère baisse, soit 128 670. Par conséquent, le nombre de sans-emploi est stable sur un trimestre et progresse de 0,9 % sur un an.

Le nombre de demandeurs d’emplois régresse de 0,4 % sur un an au deuxième trimestre 2019

De même, au deuxième trimestre 2018, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne sur le trimestre à 80 120. Au premier trimestre 2019, il est  à 79 730  et au deuxième trimestre de la même année à 80 220. De ce fait, ce nombre augmente de 0,6 % sur un trimestre (soit +490 personnes) et de 0,1 % sur un an. Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 128 260 au premier trimestre 2019. Il passe de 128 830 au deuxième trimestre 2019. De la même manière, ce nombre augmente de 0,1 % sur un trimestre (soit +160 personnes) et de 0,4 % sur un an.

150 personnes supplémentaires pour traiter la question du recrutement

Dans un contexte de baisse du chômage avec un taux régional de 7,5 %, l’enjeu de cette opération est d’accélérer les recrutements dans les secteurs qui ont des difficultés à recruter. Cela se justifie par le manque de candidats disposant de compétences recherchées par les entreprises. 54 % des projets de recrutement sont réputés difficile. Tous les secteurs d’activités sont touchés. Les plus durement frappés sont : de la construction, les transports, la santé et l’industrie.

De ce fait, 15O personnes supplémentaires seront recrutées d’ici la fin d’année pour traiter spécifiquement la question du recrutement et l’accélération du recrutement.