Toute l’actualité Lyon Entreprises

Pour Canol, « la mauvaise gestion de Michel Mercier » aura coûté plus d’un milliard d’euros aux contribuables du Rhône…

L’association des Contribuables Actifs du Lyonnais a mis fin en 2022 à une belle aventure qui a duré plus de deux décennies.

Ce qui n’empêche pas cette association qui regroupe des spécialistes de la finance et des comptes publics, créée en 1999 par Michel Vergnaud, de faire entendre sa voix lorsqu’il y a, selon elle, mauvaise utilisation de l’argent public.

Et c’est le cas, estime l’association pour l’ancien président du département du Rhône, Michel Mercier qui vient d’être condamné, comme on le sait par la Justice pour les emplois fictifs de son épouse et de sa fille…

Canol regrette à cet égard que « le parquet National Financier n’a pas regardé sa gestion du département du Rhône ! »

Ce que s’est empressée de faire cette association contribuable, de 1999 à 2014 et a constaté :
-« non-respect de la loi sur le temps de travail qui a provoqué une dépense additionnelle de plus de 4 millions d’euros chaque année,
-coût démesuré de la construction du Musée des Confluences passé de 60 millions d’euros à l’origine à 328 M€ quand il a été remis à la Métropole, et non-respect de la législation des appels d’offres,
-achats de places de match à l’Olympique Lyonnais pour 800 000 € chaque année,
-subventions versées au Grand Prix de tennis de Lyon et invitations gastronomiques aux amis du Président… et de la présidente,
-garantie de 40 millions d’euros donnée à l’Olympique Lyonnais pour la construction de son stade,
-mise en place calamiteuse de l’Aide Personnalisée à l’Autonomie (APA) et de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH),
-aides aux entreprises pour favoriser l’embauche : un coût moyen de 60 000 € par promesse d’embauche !
-record de France du volume d’emprunts toxiques : 450 millions d’euros… et 550 millions d’euros de pénalités payées par les contribuables,
g-rosses carences dans l’attribution des subventions et dans le contrôle de leur utilisation,
-augmentation abusive des impôts locaux et des droits de mutation, etc… »

Bref, pour Canol qui a pris sa calculette, « la mauvaise gestion de Michel Mercier aura coûté plus d’un milliard d’euros aux contribuables du Rhône… »

Photo-Parmi les dérives estimées par Canal, figure celle du coût du musée des Confluences qui avait fait grand bruit à l’époque.