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Poussé par des dizaines d’acteurs de la Santé : vers la création à Lyon d’un bioCluster de dimension européenne spécialisé en immuno-infectiologie

Dans le cadre du Plan France 2030, les acteurs des maladies infectieuses, fort nombreux dans la région à Lyon et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ont déposé officiellement leur candidature pour la création d’un Biocluster européen en Immuno-infectilogie qui serait basé à Lyon. Sa création a de bonnes chances d’aboutir.

Les parrains sont nombreux. Une candidature a été déposé pour la création d’un Biocluster français pour l’innovation en maladies infectieuses dont le siège serait basé à Lyon. Un Biocluster est constitué par le regroupement de laboratoires, de centres de recherche et d’entreprises travaillant dans le domaine des biotechnologies.

Cette demande s’est réalisée sous l’impulsion de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et des métropoles de Lyon et de Grenoble l’écosystème des maladies infectieuses de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en association avec l’Institut Pasteur, l’Inserm-ANRS-MIE et l’Université de Paris Cité.

“Face à une crise qui a mis en évidence la vulnérabilité de notre système de santé et la situation de dépendance sanitaire de la France, le déploiement de structures de ce type, stratégiques pour le renforcement de notre souveraineté nationale, s’affirme comme une vraie opportunité pour favoriser le déploiement de services et produits innovants pour maîtriser l’impact de nouveaux agents pathogènes émergents”, expliquent les promoteurs du projet.

Le futur président : Bruno Lina

Ce Biocluster aura pour objet de renforcer la coordination des infrastructures existantes, d’accélérer les initiatives en cours et d’en initier de nouvelles pour faire face aux pathogènes émergents et à la résistance aux agents antimicrobiens ; et de préparer la France à répondre rapidement et efficacement à une éventuelle future pandémie.

“Nous avons réussi à associer l’ancrage régional des industries de santé à de nombreux acteurs nationaux de premier plan. En atteignant cette dimension prometteuse, ce projet apporte une réponse unique en fédérant académiques, industriels et institutionnels autour du Docteur Bruno Lina, professeur de microbiologie qui présidera le biocluster ”, précise Philippe Sans, président de Lyonbiopôle Auvergne-Rhône-Alpes.

Bruno Lina s’est notamment illustré dans la lutte contre le Covid-19.

L’une des forces motrices de ce projet est le regroupement d’acteurs majeurs intervenants sur les maladies infectieuses : centres hospitaliers majeurs (HCL, AP-HP Saint Etienne…), institutions académiques (Université Claude Bernard Lyon 1, Université Paris Cité, INSERM-ANRS-MIE, Institut Pasteur..), acteurs industriels spécialisés (Biomérieux, Sanofi, Boehringer Ingelheim) et le tissu de PME implantées en région qui interviennent dans les domaines des maladies infectieuses en santé humaine et animale.

Un “lieu Totem”

Si ce projet abouti et il a de bonnes chances, en l’occurrence, l’une des premières actions serait la création d’un “lieu Totem”.

Intégré dans le projet de biocluster, le souhait de construire un “Lieu Totem” au cœur du biodistrict de Gerland fait en effet partie intégrante du projet.

Cet espace devra héberger et incuber des start-ups dans l’objectif de faciliter les échanges et la mise en réseau au sein de l’écosystème de santé français, européen et international. Dans l’objectif de soutenir le développement de ces projets, la création d’un fonds de capital-risque spécifique est également envisagée.

La délibération de l’État français sur cette demande devrait avoir lieu en septembre 2022.

Si le projet de Biocluster est retenu, une période de contractualisation débutera avec l’objectif de lancer le développement du biocluster en début d’année 2023.

Photo-Le docteur Bruno Lina pressenti pour prendre la présidence du futur Biocluster