Suppressions d’emplois annoncées à Renault Trucks
La refonte totale de la gamme, l’année dernière, de la société dont le siège est basé à Lyon, n’aura pas suffit à relancer la vente de poids-lourds. Le numéro deux mondial des poids-lourds, le groupe Volvo, propriétaire de Renault Trucks, vient d’annoncer un total de 2 300 suppressions de postes en 2014. Le site de Lyon pourrait être le plus touché.
On en saura sans doute plus au cours du mois de mars. L’heure est à la discussion avec les syndicats qui sont les seuls à s’exprimer pour l’heure.
En effet, la question est : quelle va être la conséquence chez Renault Trucks dont le siège est basé à Lyon, de l’annonce de sa maison-mère, le groupe Volvo qui vient d’afficher son intention de supprimer un total de 2 300 postes.
Déjà, des mesures de chômage partiel étaient annonciatrices : environ 35 % des salariés chôment de cinq à douze jours selon les sites, depuis début janvier, principalement au sein des services de production.
La spectaculaire refonte de la gamme, l’année dernière, n’aura pas suffi à relancer les ventes. Ou peut-être aussi, la transition entre l’ancienne et la nouvelle gamme provoque a contrario une sorte de trou d’air. D’autant que le constructeur de poids-lourd qui s’est positionné sur une gamme plus élevée en a profité pour augmenter le prix de ses poids-lourds.
Selon l’agence de presse Reuters, les prises de commandes de Renault Trucks auraient chuté de 30 % au quatrième trimestre 2013.
Selon le syndicat CGC (cadres), Volvo prévoirait de supprimer 700 postes dans les organisations commerciales, 800 dans les services industriels et 800 autres dans ceux des études.
Ces suppressions s’ajouteraient donc à celles déjà annoncées en 2013 : 2 085 postes. La CGC estime à « plusieurs centaines les suppressions de postes en France chez Renault Truck. » Et d’ajouter : « Le site de Lyon sera le plus touché ».
A l’instar des autres syndicats, l’organisation rassemblant les cadres demande que « Renault Truck présente les conséquences de ces annonces ; ainsi qu’un état précis des postes supprimés». Ce pourrait être le cas au cours du mois de mars prochain.