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Sur l’ancienne prison Saint-Joseph, à Lyon, tous les appartements en accession, déjà vendus

Ogic, filiale de promotion immobilière du Groupe Dentressangle a été choisie pour assurer l’opération immobilière en cours sur l’ancienne prison Saint-Joseph à la Confluence à Lyon. Les logements ont déjà trouvé acquéreur aux alentours de 5 000 euros le m2. Reste toujours à commercialiser 11 300 m2 de bureaux…

L’ancienne prison Saint-Joseph signée Baltard était conçue comme un lieu de Rédemption. C’est sur cette dernière qu’Ogic, la filiale de promotion immobilière du Groupe Dentressangle œuvre sur 25 000 m2, depuis le lancement des travaux, en 2013.

D’ores et déjà, trois cents logements sont sortis de terre. La phase en cours est celle du second œuvre et de l’aménagement des cours intérieures. La livraison s’opérera au 1er trimestre 2015.

Le prix moyen : autour de 5 000 euros/m2

Selon Stéphane Gouttenoire, directeur général d’Ogic, « Tous les appartements sont déjà vendus. » Du moins ceux en accession à la propriété. Ils sont 130, au prix moyen de 5 000 m2, des prix en phase avec le quartier de la Confluence.

On y trouve également soixante-six logements sociaux locatifs, ainsi qu’une résidence de 110 appartements, inter-générationnelle, axée sur la mixité seniors/étudiants dus à l’initiative de l’association bien connue à Lyon, Habitat et Humanisme du Père Devert

Ces immeubles d’habitations relativement élevés (de sept à huit étages) vont bénéficier de jardins occupant 40 % de la superficie totale et seront reliés par un cheminement intérieur qui traversera l’ensemble des deux îlots Saint-Paul/Saint-Joseph, du Nord au Sud.

Les jardins occupent 40 % de la superficie de l’îlot (Photo DL)

La volonté première a été celle de l’ouverture du site sur le quartier. On y trouvera également un restaurant ouvert sur ce même quartier qui sera installé dans l’ancienne chapelle.

 Deux immeubles de bureaux : 11 300 m2

 Si les logements sont tous vendus, ce n’est pas encore le cas des bureaux, construits, eux, sur la partie de l’îlot Saint-Joseph située le long de la partie autoroutière et donc du Rhône. Il est vrai que ceux-ci seront livrés plus tard que les logements, en principe, en décembre 2015.

Ces bureaux sont constitués de deux immeubles, l’un de cinq étages, offrant 4 300 m2 et l’autre de huit étages, de 6 100 m2.

Le studio d’architecture Ory et 2BDM qui ont été choisis, ont voulu soigner ces façades qui seront vues, du fait de leur emplacement, par des millions d’automobilistes. Lesdites façades de verre seront ainsi parcourues par une sérigraphie destinée à rappeler les fils de soierie lyonnaise.

Elles domineront les anciens murs de la prison en pierre dorée qui ont été conservés.

Les immeubles de bureaux dominent le Rhône (photo DL)

Les promoteurs auraient aimé céder d’un bloc à une seule entreprise ces 11 300 m2 de bureaux. Mais aucune demande n’ayant été exprimée de la sorte, ce seront plusieurs entreprises qui seront locataires, Ogic conservant la propriété des bâtiments.

Ces immeubles de bureaux resteront sans doute assez faciles à commercialiser sous cette forme, les deux bâtiments offrant chacun des plateaux d’environ 700 m2, modulables à souhait : ils ont été conçus, soit pour s’adapter à de grands plateaux open space ou sinon, soit susceptibles d’être découpés en bureaux individuels. Prix moyen de la location au m2 : 255 euros.

Une consommation moyenne d’énergie de 50 kwh/m2

A l’instar des logements, les bureaux seront chauffés par une chaufferie bois et rafraîchis par la nappe phréatique. De ce fait, ils alignent les labels verts que sont la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), BREEAM (un standard mondial) et Effinergie +, ce dernier validant un niveau de consommation énergétique au moins 40 % inférieur aux objectifs de la RT (Réglementation Thermique) 2012. La consommation d’énergie moyenne sera ainsi de 50 kwh/m2 dans les bureaux.

Un autre label sera également exigé des entreprises locatrices. Car si les outils de gestion écologiques de l’énergie existent, encore faut-il qu’ils soient correctement utilisés…

A noter qu’une fois tout sera terminé, entre les 6 000 étudiants de l’Université catholique, les 800 habitants installés à demeure et les 800 salariés qui travailleront dans les bureaux, chaque jour, près de 8 000 personnes seront accueillies, cette fois en totale liberté, sur le site des deux anciennes prisons Saint-Joseph et Saint-Paul dans cette partie extrême du quartier Confluence.