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Un restaurant de 500 couverts à l’ancienne gare des Brotteaux, à l’enseigne Coco Lyon ?

“L’Est”, la brasserie du groupe Bocuse va-t-elle avoir un concurrent de poids au sein de l’ancienne gare des Brotteaux ?

Pas exclu du tout dans la mesure où par un jeu de chaises musicales, l’hôtel-de-vente Aguttes qui a succédé à Jean-Claude Anaf va se rapatrier en grande partie à Paris, comme le signale Lyon People, ne laissant à Lyon, qu’un bureau de représentation de cinq personnes.

Les ventes Aguttes ne se dérouleront plus qu’à Neuilly. La raison ? Paris concentrerait aujourd’hui 70 % des acquéreurs. Exit Lyon.

L’immense et par ailleurs magnifique salle des ventes aux lambris dorés qui avait remplacé la salle des pas perdus de l’ex-gare va être loué par Aguttes à la société parisienne Paris Society de Laurent de Gourcuff.

Cet entrepreneur parisien de 44 ans, est à la tête d’un petit empire de la restauration comprenant notamment quelques tables réputées à Paris dont l’ Apicius, le rooftop Perruche, situé sur le toit du Printemps Haussmann, mais encore le rooftop R2, à Marseille ; ainsi qu’une vingtaine d’autres lieux de restauration. Ce qui lui permet de réaliser près de 150 millions de chiffres d’affaires avec un bon millier de salariés.

“Faire renaître des morceaux de patrimoine “

« Faire renaitre des morceaux de patrimoine m’excite énormément. Tant que j’en trouverai, je continuerai » a-til récemment au magazine Gala.

C’est ce qu’il envisage de faire à Lyon, avec un restaurant alignant pas moins de 500 couverts, semble-t-il !

Ce concept qui existe déjà au sein de l’opéra Garnier prendrait l’enseigne CoCo Lyon.

Ce concept existe déjà dans l’Opéra Garnier à Paris (ci-dessus, photo Paris Society).

Description du concept développé à l’Opéra Garnier et qui serait donc dupliqué à Lyon : “CoCo se veut table d’envies. De celles où les heures ne se comptent pas : matin, soir, de petits déjeuners inspirés en heure des thés, de l’entrain d’un déjeuner au dîner enchantés de recevoir. CoCo ne popote pas en demi-mondaine, et cuisine avec charme et caractère. Place aux belles pièces, aux saveurs marquées, aux saisons cueillies dans leur justesse. Place à cette idée d’un terroir citadin, simple sans être simpliste, inspiré sans être précieux, talentueux à donner le sourire..”

“L’Est” de Bocuse doit-il se faire du mouron ?