La stratégie hydrogène de Laurent Wauquiez confortée par un trophée

Laurent Wauquiez, le président d’Auvergne-Rhône-Alpes veut faire de la région, la première de France-c’est déjà acquis-, mais aussi d’Europe-c’est une autre paire de manches-pour le développement de l’hydrogène, la nouvelle frontière des énergies renouvelable.

Il vient en tout cas de recevoir un soutien de poids, sous la forme d’un trophée qui vient de lui être décerné à l’occasion, lundi 30 septembre, du Congrès des Régions de France : le Trophée de l’innovation, catégorie Transports, décerné par Régions Magazine.

Il s’agissait là de distinguer le projet lancé en 2017, « Zero Emission Valley », qui vise à accélérer le déploiement de l’hydrogène dans la région et développer la mobilité zéro émission de demain.

D’ores et déjà, les acteurs français de la filière hydrogène sont concentrés en Auvergne-Rhône-Rhône, représentant un potentiel de croissance et un gisement d’emplois important.

L’Afhypac, association nationale réunissant les acteurs de la filière hydrogène prévoit dans la région pour 2023 un développement à 100 stations et de5 000 véhicules, et, à horizon 2050, la filière pourrait représenter, même s’il s’agit là d’une projection très lointaine :
– 20 % de la demande en énergie finale
– la réduction d’émission de CO2 annuelle de 55 millions de tonnes
– 40 milliards d’euros de Chiffre d’affaires
– et 150 000 emplois !

Pour mettre en œuvre ce programme de 70 millions d’euros, soutenu par la Commission Européenne, la Région a investi 15 millions d’euros : 8 millions d’euros pour l’aide aux véhicules et 7 millions d’euros dans la société Hympulsion qui est en charge du déploiement des stations hydrogène.

La première station, basée à Clermont, a été inaugurée en août 2019 et la prochaine, basée à Chambéry, sera opérationnelle en fin d’année.

Les prochains déploiements seront effectués à Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Moûtiers.

En parallèle, la Région a lancé un appel à projet pour les véhicules hydrogène légers : l’aide régionale et européenne vise à réduire le surcoût des véhicules hydrogène, encore très onéreux, par rapport aux véhicules diesel.