La pépite LDLC Arena de l’OL Vallée que veut vendre John Textor suscite bien des convoitises, celle de Tony Parker, mais pas seulement…

Alors que le patron de l’OL, John Textor, a exprimé sa volonté de vendre au moins 40 %, voire la totalité de la LDLC Arena, celui de l’Asvel, Tony Parker, a levé tout de suite le doigt pour annoncer que son club était candidat au rachat de la salle que son équipe masculine inaugurera le 23 novembre prochain avec un match en Euroleague de Basket, face au Bayern Munich
Tony Parker a fait son offre de candidature dans une interview dans le journal sportif « l’Equipe ».
Dans celui-ci, il se dit « pas surpris » par la volonté affichée du nouvel actionnaire majoritaire de l’OL, l’Américain John Textor de vendre la LDLC Arena d’OL Vallée.
Et ce, « afin de « récupérer un peu de cash et développer son projet ».
Clair et net, le boss de l’Asvel explique vouloir « se positionner » avec ses actionnaires pour racheter la salle.
Normal d’ailleurs, car cette salle a pour partie été construite pour accueillir les match de l’Asvel en Euroleague de basket d’où sa jauge qui peut monter jusqu’à 16 000 places.
Dans ce même interview à « L’Equipe », Tony Parker se dit même très confiant et assure qu’il est « en position de force pour récupérer la salle ». En est-il si sûr ?
« L’OL est quand même toujours actionnaire de l’Asvel : ce serait une bonne chose que cela revienne au groupe que je mène, parce que ça restera dans l’écosystème lyonnais », conclut Tony Parker.
Lequel met déjà comme au poker 141 millions d’euros. Ce qu’exactement a coûté la construction de cette salle financée par OL Groupe à travers sa filiale OL Vallée ; une Arena qui s’annonce comme une future pépite.
Mais il n’est pas sûr du tout que le nouveau boss de l’Olympique Lyonnais qui actuellement est à la recherche de cash ne veuille pas au passage faire un (gros) bénéfice.
En effet avec sa capacité de 12 000 à 16 000 personnes, cette salle qui outre l’Euroleague est destinée à accueillir de 100 à 120 événements par an (surtout des concerts , mais aussi d’autres compétitions sportives que le basket) ; mais encore des séminaires ou des salons professionnels “de grande ampleur”. Bref, avec un taux d’occupation maximal, l’opération devrait se révéler fort rentable.
La liste s’allonge déjà avec Taylor Swift, Sting et bien d’autres : les concerts devraient se succéder en nombre toute l’année, un contrat ayant été été signé avec “Live Nation”, tout simplement le leader mondial du spectacle/concert ! Et ce pour une durée de quinze ans…
Tout laisse donc à penser que John Textor est en train de faire monter les enchères car si Tony Parker a levé le doigt le premier, d’autres investisseurs sont aussi en train de regarder avec envie ce dossier prometteur.
Il est donc probable que s’il veut enlever l’enchère Tony Parker doive rajouter quelques autres millions sur la table…