Un fort bon signal est envoyé : la saison des « intros » en Bourse repart !
Après la start-up grenobloise Adeunis, spécialisée dans les objets connectés, deux biotechs lyonnaises annoncent coup sur coup leur introduction en Bourse. Ce qui envoie deux signaux : délaissé depuis plusieurs années, le marché boursier apparaît à nouveau pour les entreprises à forte croissance, comme le bon moyen d’engranger des capitaux pour se développer rapidement.
Le second signal envoyé est que ces trois « intros » illustrent aussi non seulement le redémarrage de la croissance annoncée cette année à 1,8 % en France, mais aussi dans ce cadre, le dynamisme de la région Auvergne-Rhône-Alpes, riche de pépites qui ne demandent qu’à croître et prospérer, à condition de trouver l’aliment financier de leur développement. Or, justement, on l’avait quelque peu oublié, la Bourse est faite pour ça…
Nous avons récemment évoqué les ambitions d‘Adeunis. Cette entreprise grenobloise, notamment axée sur les objets connectés, très en vogue, est basée à Grenoble.
Particularité de cette société : elle a à sa tête un triumvirat. Société d’une soixantaine de salariés et de 9,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, elle connaît chaque année une croissance à deux chiffres.
La société va émettre d’ici quelques jours un maximum de 750 000 actions nouvelles dans le cadre d’une augmentation de capital, dans une fourchette de prix située entre 10,11 euros et 12,35 euros par action. Le prix définitif sera fixé le 11 octobre.
Deux biotechs lyonnaises
Les deux autres entreprises à frapper aux portes de la Bourse sont deux biotechs lyonnaises.
La première, Theranexus est spécialisée dans le traitement des maladies du système nerveux. Elle propose une approche de rupture visant à accroître l’efficacité de traitements existants dans les maladies du système nerveux central.
Elle a déposé le document de référence, préalable à toute introduction en Bourse.
L’opération pourrait être réalisée pour la fin de l’année, probablement sur le compartiment des valeurs de croissance, Alternext.
Biom’up veut lever entre 33 et 43 millions d’euros
De son côté, Biom’Up, basée à Saint-Priest, est spécialiste de l’hémostase chirurgicale, c’est-à-dire les différents produits permettant de lutter contre une hémorragie.
L’entreprise espère, d’ici quelques jours, sur Euronext Paris, lever 33,2 millions d’euros, somme pouvant être portée à 43,9 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et de l’option de surallocation.
L’objectif de ses créateurs est de réunir des moyens supplémentaires pour contribuer au financement d’un plan de développement.
Cette belle biotech a tout bonnement pour ambition de « devenir à moyen terme un acteur majeur mondial dans la production et la distribution de produits hémostatiques ».
Membres de Lyonbiopôle
David Kimelfeld, le nouveau président de la Métropole ne pouvait laisser passer sous silence cet événement qui met en évidence le dynamisme métropolitain, riche de start-up du domaine de la santé dont certaines pourraient devenir les grandes entreprises de demain et a donc officiellement salué ces deux « intros » à venir et félicité leurs équipes.
Les sociétés Biom’up et Theranexus créées respectivement en 2005 et 2013 sont toutes deux membres de Lyonbiopôle, pôle de compétitivité mondial en santé qui illustre par ailleurs, s’il en était encore besoin, à travers ces deux introductions, son utilité…