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Alban Guyot, directeur général de « l’entreprise du futur », dresse le bilan de cette 4ème édition

En quatre ans, « l’Entreprise du Futur » a pris une telle ampleur que cette manifestation destinée chaque année à faire un point d’étape sur la transition numérique dans l’Hexagone a occupé, jeudi 17 janvier l’intégralité de la Cité Internationale à Lyon.

Il fallait bien cela pour accueillir les 3 250 visiteurs recensés à la fin de la journée.

Résumer cette manifestation aux mille facettes serait fastidieux.

Arrêtons-nous sur quelques moments forts, à l’instar de l’intervention très attendue dans la Salle 3 000 d’un Bruce Dickinson survolté. Tel doit être d’ailleurs sa condition permanente car ce chanteur et leader du groupe de metal rock américain Iron Maiden a eu mille vies.

Il a été pilote d’avion, patron d’une compagnie aérienne, Cardiff Aviation, fabriqué des montres, etc. Et avec une candeur, un humour très US, il a aussi raconté comment il avait réussi à terrasser le cancer qui a bien failli l’anéantir, tout simplement en se laissant pousser… la barbe. Une belle et vraie tranche de vie et un bel exemple d’entrepreneuriat conjugué au pluriel.

Une usine éphémère 100 % connectée

Cette quatrième édition d’Entreprise du Futur a également permis de lever le voile sur ce qui devrait constituer le clou du futur Salon Global Industrie, le plus grand salon français consacré à l’industrie programmé à Lyon-Eurexpo, du 5 au 8 mars 2019.

Sébastien Gillet, le directeur de ce salon qui se déroulera désormais à Lyon une année sur deux en alternance avec Paris, accueillera en effet une vraie usine totalement éphémère, hyper-connectée qui fabriquera des milliers de médailles personnalisées à destination des visiteurs pendant la durée du salon. L’occasion d’illustrer concrètement les nombreux apports de l’industrie 4.0.

Dans un tout autre style, Dirk Ahlborn, co-fondateur et Pdg du mode de transport totalement disruptif Hyperloop expliqua la place que la France tient dans le cadre de cette nouvelle technologie de transport, certes, prometteuse, mais qui n’en est qu’à ses balbutiements.

Clara Gaymard, marraine de cette édition, enfin, co-fondatrice de l’ONG RAISE et du « Mouvement pour une Economie Bienveillante » expliqua de son côté, pourquoi les entreprises auraient « tout intérêt à s’organiser autour d’un modèle économique généreux et à rassembler tous les acteurs qui agissent et entreprennent autrement pour contribuer à rendre le monde et le capitalisme meilleur. »

Son objectif : « réconcilier, business et sens, performance et générosité ».

« Nous croyons que la bienveillance est une valeur, autant qu’un moteur économique », lança-t-elle devant une salle 3 000 bondée. Un appel d’autant plus écouté qu’il arrive en pleine crise, fort révélatrice des gilets jaunes, non encore terminée…

Une plateforme phygitale

Cette édition marqua aussi le lancement officiel par Alban Guyot, le directeur d’Entreprise du Futur, de la plateforme phygitale qui relie désormais les 17 000 membres de cette machine à accompagner le changement numérique qu’est devenue en quatre ans l’Entreprise du Futur.

Elle permet aux dirigeants d’entreprises de se rencontrer non seulement une fois par an, mais en permanence, pour tenter collectivement de maîtriser ce changement profond de paradigme qu’est la transition digitale…