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« ParoLEs d’Experts #1 Les indépendants » réunissait sur son plateau Pauline Klein, dirigeante de La Boîte à Indés, Emilien Pécoul de SuperIndep, Antoine Tallis pour le Village des Indépendants. En 20′ d’émission,  comment le « Freelance » est devenu d’abord « l’indépendant » puis aujourd’hui, le Solopreneur. Bien plus qu’un profil d’autoentrepreneur, ce dernier incarne le « Futur of Work » ou comment la relation entreprises / freelance se réinvente aujourd’hui.

Indépendant, mais qui es-tu ?

Ecouter l’émission

Retrouvez les experts

➡️Pauline Klein, La boite à Indés https://www.laboite-a-indes.fr/

➡️Emilien Pécoul, SuperIndep https://www.superindep.fr/

➡️Antoine Tallis, Le Village des Indépendants https://www.levillagedesindependants.fr/

Retranscription de l’émission

Bonjour à toutes, bonjour à tous et bienvenue dans ParoLEs d’Experts une nouvelle émission signée Lyon-Entreprises. Vous la retrouverez une fois par mois. Il sera question de l’entrepreneuriat.

Et pour commencer on va s’intéresser aujourd’hui aux indépendants au sens large du terme.

Et pour en parler, je reçois trois invités que vous voyez sur ce plateau. Tout d’abord Pauline Klein bonjour, vous êtes dirigeant de La boîte à Indés, à côté de vous Antoine Tallis bonjour, vous êtes le dirigeant de Lyon Entreprises et à ma gauche Émilien Pécoul bonjour, vous êtes le dirigeant de SuperIndep.

Là aussi on a bien compris le thème de l’émission. Alors ce terme d’indépendant, effectivement, depuis quelques temps, il a plusieurs définitions. Comment Pauline tout d’abord, aujourd’hui dans l’esprit de tout à chacun, un indépendant qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce que ça représente ?

L’intégrale

Alors, un indépendant, effectivement, chacun lui attribue l’étiquette qu’il souhaite. On parle aussi de freelance, de solopreneur, et parfois même de slasheur. Être indépendant est souvent associé à une image de liberté, de flexibilité, et d’autonomie. Cependant, d’une manière générale, on fait face à toutes les problématiques de n’importe quel entrepreneur : des défis de gestion, de stratégie, de développement, et de croissance. Ce qui réunit tous ces acteurs, c’est le fait de développer leur entreprise et de vivre de leur activité.

Émilien, vous avez été indépendant et vous connaissez bien le statut. Qu’est-ce que cela vous inspire aujourd’hui, ce statut un peu particulier ? Exactement, j’ai fait plus de 10 ans de freelancing avant de lancer Super Indeep pour accompagner des auto-entrepreneurs sur la partie comptable. Rester dans le monde de l’indépendance était vraiment lié à ce désir de liberté, comme le disait Pauline. C’était parce que je cherchais quelque chose que je ne trouvais pas dans les entreprises qui me proposaient du travail à l’époque : des libertés en termes de formation, de collaboration, et de choix des projets. C’est tout cela que j’ai trouvé en me mettant à mon compte.

Pour rebondir sur ce que disait Pauline, on voit vraiment depuis une vraie structuration du monde du freelancing. Cela se voit notamment dans le monde des startups, où il y a énormément d’entreprises qui proposent de plus en plus de services pour ces personnes. Le freelancing est protéiforme : un freelance, cela veut tout et rien dire. On en voit qui font 200 € par mois comme on en voit qui font 300 000 € par mois, et c’est normal puisqu’on peut faire tout type d’activité en tant que freelance aujourd’hui. On commence aussi à voir émerger différents termes, différentes spécialités pour essayer de classifier un peu tout cela. Par exemple, les slasheurs sont ceux qui font ça à côté de leur emploi en CDI.

Pauline, pour rebondir sur ce que vient de dire Émilien, il y a aussi un phénomène que nous avons tous connu, évidemment : c’est la période du COVID. Il y a eu une accélération de ce phénomène. Avant, l’indépendance n’était pas forcément bien vue en France, parfois oui mais parfois non. Est-ce que les choses se sont démocratisées aujourd’hui, et ose-t-on plus se lancer en indépendant ? Alors, l’entrepreneuriat indépendant a démarré il y a de nombreuses années, notamment avec le statut de micro-entrepreneur. Émilien en parlerait mieux que moi, notamment sur les sujets du digital.

C’est quand même relativement ancré, et effectivement, on a vu de plus en plus de gens se mettre à leur compte sur la période avant COVID. On mesurait ces chiffres très régulièrement. On est monté jusqu’à 1 million de créations d’entreprises, dont en moyenne un peu plus de 600 000 chez les micro-entrepreneurs. Puis, effectivement, on a eu cet arrêt brutal de l’activité de nombreuses personnes qui se sont retrouvées chez elles, à s’ennuyer, et pour qui l’entrepreneuriat indépendant est devenu une solution pour arrêter de tourner en rond, pour se recentrer aussi sur son cœur de métier, son expertise.

Des entreprises ont fermé et du coup, le chômage a fait que les gens ont créé leur propre emploi. Et effectivement, 2021, 2022, jusqu’à 2023 ont encore été de très grosses années avec énormément de développement de cette activité, des activités indépendantes en général. J’ai l’impression que cela se calme maintenant pour plusieurs raisons, déjà l’inflation que nous traversons actuellement. Il y a énormément d’entreprises et d’entrepreneurs qui ont été soutenus financièrement par les pouvoirs publics pendant la période COVID et un peu après, et effectivement, on va peut-être voir une réduction du nombre d’entrepreneurs indépendants et de gens qui se disent finalement que ce n’est pas tant fait pour eux.

Il y a une notion que nous n’avons pas encore abordée, mais c’est normal : c’est cette notion de futur of work. En fait, l’avenir du travail quand on est salarié, bien sûr, mais aussi quand on est freelance au sens large du terme. Émilien, comment cela se matérialise-t-il dans les faits, cette notion, quand on est indépendant ? Le future of work, on peut vraiment le voir par deux prises : il y a le côté future of work pour l’entreprise, pour l’entrepreneur, comment je m’adapte, parce que c’est une vélléité qu’on retrouve chez les indépendants de plus de liberté, de plus de sens au travail, même juste de plus. Un gros impact du COVID, ça a été aussi tout simplement des gens qui se retrouvent chez eux et qui se disent, « Ah mais en fait j’ai une famille, j’ai des enfants, en fait c’est pas si mal d’en profiter de temps en temps. » Et comment ça se fait que dans mon job d’avant je passais tout mon temps dans des transports et aller dans des bâtiments qui ne m’intéressaient pas pour faire un travail qui ne m’intéressait pas ? Donc beaucoup de remise en question à ce niveau-là. Et donc le future of work, c’est d’une part pour les entrepreneurs donc pour les entrepreneurs qui veulent recruter d’autres personnes, comment donner du sens au travail, comment engager des gens dans ces missions. Et dans l’autre sens, ce qu’on voit beaucoup, c’est notamment une des façons de s’épanouir qui est le freelancing. Donc beaucoup de gens qui se mettent en freelancing pour challenger un petit peu leur vision aussi, la vision qu’on avait il y a quelques années de vouloir faire carrière pendant des années dans un grand groupe, d’accéder à des grands postes de management. Je vous garantis que ça ne fait absolument plus rêver personne de moins de 40 ans depuis un petit moment déjà. Donc ça, c’est vraiment plus un sujet aujourd’hui. Et donc ce qui fait beaucoup plus rêver en revanche, c’est ce côté liberté, avoir beaucoup plus de choix sur ce que je fais, et donc être plus adaptable, prendre plus de risques aussi. C’est important, hein, parce que le freelancing ça a énormément d’avantages mais ça a quand même des inconvénients. Voilà, et notamment des risques plus importants. Mais aujourd’hui, c’est un risque qu’on est prêt à prendre parce que on va gagner en qualité de vie, on va gagner des fois même, même pas forcément en rémunération mais on va trouver en tout cas un retour sur investissement, parce qu’on s’investit plus aussi. On est beaucoup plus conscient qu’il y a un rapport direct entre le temps que je passe à travailler et l’argent que je peux gagner, parce que voilà, du coup j’ai trouvé plus de clients, je peux travailler pour plus de clients, et cetera. Donc le future OFW, c’est vraiment ce mélange d’adaptation à la fois des travailleurs et des gens qui veulent recruter pour généralement donner plus de sens au travail.

Pauline, est-ce que cette notion peut permettre, vous disiez que le nombre d’indépendants était en train de stagner quelque peu, est-ce que cette notion de futur of work peut redynamiser le nombre de gens qui se lancent finalement dans l’indépendance à votre avis ?

Alors, de toute façon, le futur of work, comme le disait Émilien, on le voit du point de vue des entrepreneurs indépendants, ça c’est une certitude par rapport à leurs prétentions à ce qu’ils souhaitent mettre en place. On parle d’équilibre vie pro-vie perso, il y a tous ces éléments. Mais il y a aussi les sujets des entreprises d’une manière générale, c’est-à-dire que tous ces talents qui quittent les entreprises pour se mettre à leur compte, à un moment, c’est autant de talents qui ne sont plus sur le marché de l’emploi. Mais pour autant, le besoin des entreprises est grandissant, on connaît les difficultés de recrutement aujourd’hui. Et en fait, le sujet c’est sensibiliser les entreprises à l’externalisation de la prestation de service, leur permettant de trouver une solution. Émilien disait tout à l’heure que ça fait que les moins de 40 ans maintenant ne rêvent plus d’une vie

salariée bien posée. Typiquement, il y a une statistique qui dit que la moyenne d’âge de création d’entreprise est de 36 ans, donc ça en dit long. À cet âge, on est déjà relativement expert dans son métier, on a un bon bagage professionnel, et donc on devient intéressant pour une entreprise au regard des solutions qu’on peut leur apporter.

Donc oui, il y a une transformation avec le future of work des solutions de recrutement, et donc la nécessité pour les entreprises d’ouvrir leur regard sur la façon de solliciter ces expertises différemment des contrats de travail habituels. Si on reste dans cette notion de rapport employeur-employé, alors avec l’indépendance, est-ce que, Émilien, vous l’avez dit déjà un peu mais je voulais vous écouter aussi sur le sujet, Pauline, le sens qu’on donne à son travail à sa vie, est-ce qu’il y a des choses qui peuvent encore évoluer dans les années futures ? Est-ce que c’est le début de ce changement ou comment vous envisagez cela ?

Il y a des statistiques par rapport à ça. Alors, plus que la question du sens, finalement, non, au travers de la question du sens, c’est vraiment la façon dont on se nourrit de la relation qu’on a avec ses clients, de la spécificité, la méthodologie qu’on met dans le travail indépendant. Et je crois profondément aujourd’hui, et je le vois notamment dans la communauté de la boîte à indépendants, que beaucoup de personnes ont envie de transformer la façon dont elles travaillent, d’apporter quelque chose de plus fin et de plus précis aux entreprises, de sortir du processus et du cadre habituel, et d’avoir cette philosophie un peu de liberté, de transformer les modes de fonctionnement. On le voit avec d’autres événements qui sont corrélés, comme l’arrivée de l’intelligence artificielle, toutes les nouvelles technologies d’une manière générale. Un indépendant a aussi cet esprit d’innovation, d’aller chercher autre chose, de mettre autre chose dans la façon dont il pratique son métier, dont il le met en œuvre, et d’apporter c’est une vraie valeur ajoutée.

Donc oui, cette quête de sens, elle se positionne aussi au travers de la façon dont un indépendant va travailler auprès d’une entreprise. Et si je peux me permettre, effectivement, sur ce point-là, sur l’évolution en tout cas du freelancing dans le temps, je pense que ce n’est pas tant le métier ou justement les velléités pour lesquelles on se lance qui vont évoluer, parce que ça, ça a toujours été plus ou moins les mêmes raisons pour lesquelles on se lance. Par contre, ce qui change radicalement, c’est que c’est de plus en plus facile de se lancer, et donc tout l’écosystème qui est autour, justement on a des start-ups comme SuperIndep pour vous accompagner sur votre comptabilité quand vous êtes auto-entrepreneur, des banques en ligne qui sont spécialisées maintenant pour les indépendants, des accompagnements comme la boîte indépendants qui permettent de se rassurer, de trouver des gens parce que c’est vraiment toujours de toute façon tous les entrepreneurs le savent, le problème c’est l’isolement, le fait qu’on ne trouve pas forcément des gens qui ont les mêmes problématiques que nous. On en parle à nos amis, ils ne comprennent pas de quoi on parle en général s’ils sont en CDI. Donc, ça permet vraiment de trouver un réseau qui est très important, de trouver des gens qui ont les mêmes besoins, qui ont les mêmes problèmes, et on voit là que ça se structure énormément, on voit vraiment tout un écosystème qui se met en place et je pense que c’est vraiment ça qui va changer, c’est que du coup ça va devenir de plus en plus normal à un apéro de dire « bah écoute, ah tiens toi tu es salarié, ah c’est bizarre, nous on est tous indépendants », et c’est ça qui va de plus en plus se passer comme ça.

Vraisemblablement, c’est pour cela que vous organisez, Émilien, le 21 juin à l’Embarcadère à Lyon, une journée spéciale. Tout à fait, alors nous allons organiser ce qui s’appelle la Freelance Journée. Nous ne sommes pas seuls, SuperIndep est coorganisateur avec Hack Your Job et Alexandre Favreau, qui est un freelance expert SEO sur Lyon. Pour cette journée, nous l’avons voulue en pensant à ce que nous aurions adoré avoir quand nous avons commencé il y a 10 ans. En gros, ce que nous aurions adoré avoir, c’est un endroit avec tout un tas de freelances, soit déjà en activité ou qui veulent se lancer, et avec des thèmes bien spécifiques puisque nous avons toujours des questions comme gérer sa comptabilité, gérer son patrimoine, comment gérer sa visibilité en ligne, comment trouver son premier client. Toutes ces questions en fait qui reviennent systématiquement, peu importe d’ailleurs son domaine d’expertise. Donc là, le but c’est vraiment de créer un maximum de réseau, c’est vraiment quelque chose qu’on a vu, on a appelé ça donc la Freelance Journée. Il y aura des conférences sur la journée, il y aura une track principale avec des freelance experts dans leur domaine qui viendront apporter des informations sur la journée mais c’est le but c’est vraiment qu’il y ait un maximum d’échange entre les participants. C’est une journée qui est gratuite, qui est entièrement financée donc par les sponsors, en l’occurrence Blade Club, Super Indeep et Hack Your Job, et donc c’est vraiment une superbe occasion pour tous les freelances Lyonnais qui veulent se lancer, qui sont déjà en activité, d’aller approfondir leur réseau, de rencontrer des experts sur les sujets qui vont les intéresser, et de pouvoir se challenger.

Il y a une autre occasion, c’est le 17 octobre Antoine, avec la création du Village des Indépendants. Ça répond un peu à ce que cette création entend faire, ouais on est, on est parti du même constat. Alors moi, j’ai une double casquette puisque à la base je suis aussi patron d’Aglaé et du Village des Recruteurs où on s’intéresse au CDI, CDD, intérim, etc., les contrats traditionnels. En discutant avec les entreprises, on se rend compte qu’elles font de plus en plus appel effectivement aux indépendants et que je voulais rajouter cette corde en fait pour pouvoir trouver des alternatives au recrutement traditionnel. Donc, effectivement, notre entreprise, on lance le Village des Indépendants et nous, on va être peut-être plus d’avantage sur la rencontre et sur la mise en relation d’entreprise en recherche de freelance et vice versa. Donc on travaille avec Pauline sur ce sujet, sur ce vaste sujet et on sera donc au Palais de la Bourse le 17 octobre pour toute une journée de rencontre.

C’est donc la mise en relation, c’est répondre aux questions des indépendants mais des entreprises aussi. Ça va fonctionner dans les deux sens, ouais c’est ça parce qu’à la base vous avez à la fois des personnes qui pourraient aussi avoir envie de se mettre à leur compte et qui sont en recherche d’opportunités et des entreprises qui peuvent être elles porteuses de mission donc on va avoir un site internet dédié dans lequel on pourra même carrément mettre toutes les missions disponibles sur l’opération et les personnes sont invitées vraiment, celles qui souhaitent se mettre à leur compte et franchir le pas parce que, que à la base on a toujours des opportunités.

Moi ça, je me souviens, j’ai monté une première boîte, j’en parlerai pas parce que c’est pas forcément une bonne expérience mais j’ai monté la deuxième et là, c’est, je veux dire, c’est juste un régal d’être à son compte. Une liberté totale, alors après il y a des engagements aussi parce que je pense qu’on compte pas, on compte pas nos heures, et je pense que moi qui suis chez Aglaé, on est une dizaine et chez l’entreprise on est cinq ou si. Forcément on voit que la partie émergée de l’iceberg parce que quand mes salariés quittent le bureau à 17h30, ils me voient partir aussi pour aller chercher ma fille à la crèche ou à l’école, mais ils ne voient pas que je me remets au travail jusqu’à 11h du soir. Papa aussi, effectivement, ouais ça se voit.

Donc voilà, très bien. Tu la question à tous les trois, en allez, 15-20 secondes. Pauline, je vais commencer par vous : l’indépendance, c’est l’avenir ou est-ce qu’il faut un profil particulier ? C’est un bout d’avenir, c’est pas l’unique solution et personnellement, moi, je n’y crois pas. Je pense que le leitmotiv de « main tous entrepreneur », potentiellement, c’est relativement dangereux et vecteur d’une casse sociale à l’échelle nationale, qui n’est pas pertinente. On le disait tout à l’heure, quand on est indépendant on ne cotise pas au chômage, enfin il y a un certain nombre de sujets sur lesquels on n’est pas couvert. Donc je pense que ce n’est pas fait pour tout le monde, ça c’est sûr. C’est des défis du quotidien, je j’aurais peut-être l’occasion d’en reparler une autre fois mais on parle des cinq casquettes en quelques secondes de l’entrepreneur : vous pouvez citer les cinq casquettes en gestion, commerce, vendre, produire, gérer, animer, innover. Voilà, tout est dit.

Effectivement, Émilien, en quelques secondes comme vous le disiez, Pauline, pour moi ce n’est pas tant l’indépendance qui est l’avenir que justement le fait de trouver du sens, de savoir pourquoi on se lève le matin. Et il n’y a pas que l’indépendance qui permet ça, aujourd’hui c’est une des solutions les plus simples mais justement une des raisons pour lesquelles il y a peut-être le phénomène de l’indépendance qui se calme un petit peu, en tout cas on observe un peu moins de création actuellement, c’est aussi parce que les entreprises, par ailleurs, font énormément d’efforts et sont capables de proposer un cadre aujourd’hui qui attire des talents qui ont du coup pas besoin de se mettre à leur compte pour s’épanouir.

Antoine, même question pour terminer, vous aurez le mot de la fin : oui, non mais moi je reviendrais vraiment sur le plaisir de se mettre à son compte et la satisfaction à la réalisation de soi-même. Maintenant, après tout le monde n’est pas fait pour être indépendant et heureusement, parce qu’il y a aussi faut être capable d’affronter des situations de stress qui peuvent être quand même particulièrement stressantes, compris pour les conjoints ou les conjointes, on est bien d’accord. Il y a des dommages collatéraux de temps en temps. Merci à tous les trois.

Merci à vous Pauline, Émilien et Antoine d’être venu sur notre plateau.

Merci à vous de nous avoir suivi. Bonne fin de journée. Vous pouvez retrouver l’émission bien sûr comme toujours sur nos réseaux sociaux notre chaîne YouTube et notre site internet un grand merci également à Lucas qui est en régie sans qui, rien ne serait possible.

Très belle fin de journée à l’écoute de Lyon Entreprises et à bientôt.