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Duel au sommet : le Rhônalpin Patrick Martin bien placé pour devenir le prochain, président du Medef, mais…
Il se prépare depuis 2017 alors qu’il était président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes, après plusieurs échec, cette fois pourrait être la bonne pour le Pdg de la société familiale de l’Ain, Martin Belaysoud. Sa place de n°2 de l’organisation patronale devrait puissamment l’aider. Il se retrouve face à une entrepreneure parisienne, Dominique Carlac’h.

Ils étaient trois d’abord en lice

Depuis le retrait de l’inattendu Pierre Brejeux de la course, la semaine dernière, ils ne sont plus que deux à vouloir succéder à Geoffroy Roux de Bézieux à la présidence du Medef.

Pierre Brajeux a jeté l’éponge. Le Pdg de Torann-France, une société de sécurité basée à Courbevoie (92) a rallié la candidature de Dominique Carlac’h, dirigeante de la société parisienne de conseil en innovation D&Consultants, une structure qui emploie une trentaine de personnes, spécialisée dans l’ingénierie industrielle dans deux secteurs : santé-agroalimentaire d’une part et énergie-environnement d’autre part.

Cette ancienne championne de France junior du 400 mètres qui mesure 1m84, membre du Conseil économique, social et environnemental, connaît très bien les arcanes du Medef.

Porte-parole depuis 2018 et vice-présidente de l’organisation patronale elle fera face au favori de cette élection, le Rhônalpin Patrick Martin qui a déjà tenté à plusieurs reprises de briguer cette fonction.

Très connu en Auvergne-Rhône-Alpes-il a été président régional du Medef-Patrick Martin est à la tête d’un groupe de 3 000 salariés, Martin-Belaysoud, , un groupe familial de distribution B to B basé à Bourg-en-Bresse dans l’Ain.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), de l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC), Patrick Martin est licencié en droit.
Il est président et actionnaire principal du groupe familial Martin-Belaysoud qu’il dirige donc : une ETI qui intervient dans les secteurs de la distribution professionnelle de matériel de second œuvre technique du bâtiment, de fournitures industrielles et d’aciers, et de la conception, etc.
L’atout de Patrick Martin : comme son adversaire féminine, il connaît bien la maison : il est en effet le numéro deux de l’organisation patronale en tant que président délégué du Medef depuis 2018.

Et ce qui est important : il bénéficie du soutien de la toujours très puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).

Déjouant les pronostics, le Medef désignera-il à nouveau une femme à sa tête après Laurence Parisot ?

Les résultats seront connus cet été : le vote désignant le successeur de Geoffroy Roux de Bézieux se déroulera le 6 juillet.

S’agissant de deux candidats seulement, il n’y aura qu’un tour de scrutin.

L’élection ne se fait pas au suffrage direct, mais est le fait d’un millier de grands électeurs du Medef.

Dominique Carlac’h a proposé à Patrick Martin un débat avant le vote. On attend la réponse de ce dernier…