Guillaume Pépy, l’ancien patron de la SNCF prend la présidence du conseil de surveillance d’EM Lyon

Belle prise pour l’Ecole de Commerce EMLyon qui annonce l’arrivée à la tête de son conseil de surveillance, de Guillaume Pépy, énarque et ancien président de la SNCF.

Déjà président du réseau d’entrepreneuriat Initiative France, mais aussi du conseil d’administration d’Orpea, il « oeuvrera au rayonnement de l’école » aujourd’hui basée à Ecully et qui doit déménager début 2024 à Gerland dans le 7e arrondissement de Lyon.

Après avoir été président du groupe SNCF de 2008 2019; il exerce également les fonctions de conseiller senior de Salesforce, ainsi que plusieurs mandats éducatifs et culture bénévoles.

La feuille de route de Guillaume Pépy :  « veiller à la bonne dynamique de la réalisation des différents projets stratégiques » d’EMLyon.

A noter que cette information concernant l’Ecole Lyonnais n’arrive pas seule.

EMLyon annonce également que l’évolution de l’actionnariat et l’augmentation de son capital annoncées le 9 septembre ont été confirmées et officialisées.

Dernière bonne nouvelle, le traditionnel classement des Grandes Ecoles de Commerce du Figaro, redonne sa 4ème place nationale à EMLyon qui avait été rétrogradée à la 5ème.

Pour le Figaro, « depuis l’arrivée d’Isabelle Huault, ancienne présidente de l’université Paris-Dauphine, à la tête de l’établissement, l’école a pris une bonne direction, notamment en matière de recherche. Un effort que Le Figaro salue cette année. »

L’arrivée de Guillaume Pépy renforce donc la visibilité d’EMLyon.

Pour la CCI, actionnaire majoritaire de l’école, « cette nouvelle impulsion donnée permettra de développer les grandes orientations stratégiques d’EMLyon , via son excellence académique, son rayonnement international, son hybridation, son engagement social et environnemental, par l’accélération et la mise en œuvre de son plan stratégique Confluences 2025 ».

Guillaume Pépy présidera son premier conseil de surveillance le 15 décembre prochain.

Bref, voilà qui redore quelque peu le blason d’une Ecole qui a fait, on s’en souvient, récemment l’objet d’un signalement de la Chambre régionale des comptes au parquet de Lyon pour des faits présumés de favoritisme, recel et abus de confiance.

Ce qui avait par ailleurs amené le procureur a ouvrir une enquête, toujours en cours.