Lourde feuille de route pour Pierre Cormorèche (UPA), nouveau président de la Chambre Rhône-Alpes de Métiers

Suite à la victoire de l’Union Professionnelle Artisanale lors des élections aux Chambre de Métiers, une large majorité de membres issus du réseau de l’UPA en Rhône-Alpes compose désormais le bureau de la Chambre régionale de Métiers basée à Lyon.

Celle-ci est composée de quatre personnalités qui entourent  Pierre Cormorèche, le nouveau président siglé UPA, qui succède à Alain Audouard : Alain Berlioz-Curlet, un peintre-décorateur lyonnais, président de l’UPA Rhône-Alpes premier vice-président en charge de l’économie ; Laurent Serre, un boulanger, président de la Drôme, deuxième vice-président chargé de la formation et Franck Lopez, président de la Chambre de Savoie, troisième vice-président en charge de la réforme.

Artisan aux Echets en tant que mécanicien agricole, Pierre Cormorèche est, depuis 1999 le Président de la Chambre de Métiers de l’Ain. Il a été Président de l’Union Professionnelle des Artisans de l’Ain (UPA 01) de 1997 à 1999,mais également vice-président national du Comité Professionnel de la Distribution des Carburants (CPDC), de 1989 à 1997, après avoir été auparavant Président National de la Commission Distribution Carburants de la FNA, de 1986 à 1997. Il a été enfin Président de la Fédération Nationale Automobile de l’Ain (FNA 01) de 1984 à 1996.

A noter qu’il a été conseiller régional UDF, élu sur la liste d’Anne-Marie Comparini, de mars 2004 à mars 2010.

Pierre Cormorèche a quitté la politique pour se consacrer à sa nouvelle tâche. Il y a de quoi car sa feuille de route est lourdement chargée.

Il va devoir mettre en place la réforme des Chambres de Métiers. Il a milité pour le maintien d’une certaine autonomie des Chambres de Métiers départementales, avec néanmoins un fort accroissement du rôle de la chambre régionale. Cette dernière va devoir mutualiser à Lyon la comptabilité, les ressources humaines des huit Chambres départementales, avec des économies à la clef.

La réforme aura aussi un autre impact sur trois départements de Rhône-Alpes qui possédaient deux chambres chacun : l’Isère, la Drôme et la Loire. Il va lui falloir gérer en douceur ce qui sur place peut être considéré comme un abandon. « C’est une vraie révolution », reconnaît le nouveau président de l’UPA.

Pierre Cormorèche voudrait aussi que la Chambre fasse de la prospective. « Il faut que nous projetions dans l’avenir et que ne soyons pas en permanence au pied du mur. Il nous faut réfléchir pour anticiper les profonds mouvements qui agitent et vont agiter de plus en plus l’artisanat : les nouvelles technologies de l’information, l’innovation, les éco-technologies pour le bâtiment, notamment. »

Enfin, conclut-il : « Je veux mettre en mouvement les 350 élus de nos Chambres de Métiers de la Région, en développant des méthodes de travail et des savoir-faire, en mettant en avant les idées… »