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A la découverte de « Chia », la cryptomonnaie verte
L’avènement de la cryptomonnaie dans le monde de l’économie est une révolution historique pour les technologies modernes. Cette nouvelle forme de transaction financière s’appuie sur un vaste réseau d’échange virtuel. C’est précisément cette virtualité du réseau des cryptomonnaies qui attire de nombreuses critiques, notamment sur sa nature extrêmement volatile et incertaine.

Parmi les nombreux arguments avancés par les critiques de la cryptomonnaie, figure l’avis selon lequel serait un danger pour l’écologie. Le succès des cryptomonnaies a entrainé un large champ d’activité de minage, mettant en jeu une forte consommation ainsi qu’une demande accrue d’énergie électrique. Par exemple, au cours du mois d’avril, le bitcoin est allé au-delà de 64 000 dollars, suivi par l’Ethereum, 4 000 dollars. La liste des monnaies virtuelles ayant connu un chiffe croissant ces dernières années est longue, rendant ainsi le décompte du nombre de pièces en circulation difficile.

Cependant, il existe une nouvelle cryptomonnaie qui a fait une apparition presque qu’héroïque dans la lutte contre le danger écologique. Il s’agit de Chia, la cryptomonnaie lancée tout récemment, qui prévoit procéder différemment des autres cryptomonnaies existantes. Aimerez-vous en savoir plus sur cette cryptomonnaie « verte » ? Les détails dans cet article.

Qu’est-ce qui diffère Chia du bitcoin ?

Le bitcoin est la mère des cryptomonnaie, et celle qui détient jusqu’à ce jour la plus grande côte de popularité ainsi que le fort taux de représentation boursière.

À cet égard, plusieurs autres cryptomonnaies se servent de la méthode de minage du bitcoin pour ouvrir de nouvelles pièces. Cette technique, encore appelée « preuve de travail », exige l’utilisation des machines électroniques pour résoudre des équations mathématiques complexes visant à débloquer de nouvelles pièces bitcoin.

Ce système constitue la grande différence de base entre le Bitcoin Era et la cryptomonnaie Chia. En effet, Chia utilise un système dénommé « système de preuve d’espace et de temps ». Pour utiliser ce système, le mineur doit disposer d’un grand nombre de disques durs vides dans lesquels seront logés des « parcelles » à qui l’on attribuera un certain nombre de blocs par la suite en tenant compte de l’espace disponible.

Selon son créateur, Bran Cohen, fondateur de la plateforme de partage de fichiers BitTorrent, Chia détient la méthode de minage la plus fiable et la plus écologique par rapport à celles qu’utilisent les autres cryptomonnaies telles que bitcoin.

La menace écologique étant l’un des points centraux sur lesquels se basent les critiques de la cryptomonnaie, l’aspect écologique du système de Chia retient autant d’intérêt sur son fonctionnement.

Quelle est la fiabilité des références vertes de Chia?

Avec la montée du nombre d’utilisateurs de bitcoin, les mineurs à domicile avaient un rendement beaucoup moins productif que celui des mineurs qui opéraient depuis des sources d’énergies à grande échelles, ceci, en raison du cout exorbitant des factures d’énergie.

De plus, hors mis le fait qu’elle exclue les petits investisseurs, la grande consommation d’énergie requise par le minage des bitcoins a un impact indéfectible sur l’écologie.

Plusieurs investisseurs sont d’avis que la cryptomonnaie devrait s’appuyer beaucoup plus sur les énergies renouvelables ; pourtant, compte tenu du prix fallacieux de l’électricité, le minage se consacre de plus en plus vers les énergies bon prix que proposent certains pays du monde.

La plupart des sources d’électricités bon marché tirent leur énergie des centrales électriques au charbon plutôt que par éolienne.

En Chine, où se trouve la majorité des mines de bitcoins du monde, le processus créera en un an autant d’émissions de carbone que l’Italie ou l’Arabie saoudite d’ici 2024, et des rapports ont fait état le mois dernier de pannes de courant localisées.