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VIDEO, quelles sont les tendances 2020 ? [La question technique du mois Avis Graphic #3]

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Personne n’en doute, la vidéo est un format publicitaire très impactant. Nous connaissons tous l’expression « Une image vaut 1 000 mots » : cela vaut encore plus pour la vidéo. Un film captive, transmet une émotion, engage et crée du lien avec la cible. 95% d’un message est mémorisé avec la vidéo, contre 10% avec le texte. Bon, j’arrête de rédiger cet article, alors ? Non, quand même pas ! Mais il est vrai que la vidéo présente des atouts indéniables que nous allons passer en revue.

Quels sont les principaux domaines d’utilisation professionnelle ?

Cela varie selon que l’on se situe dans une démarche de communication externe BtoC/BtoB, ou plutôt de communication interne.
Globalement, le film institutionnel est le grand classique : c’est ce que les entreprises font en premier. Il peut être diffusé sur des canaux variés : sur un stand, dans le hall d’accueil du siège de la société, sur son site web, sur les réseaux sociaux pour animer une communauté…
La seconde démarche est de décliner la communication sous forme thématique : mise en avant de produits ou services, spots TV impactants en termes de visibilité, testimoniaux scénarisant les bonnes relations entre l’entreprise et ses clients, sujets orientés RH… il y a l’embarras du choix.

Marketing, communication, RH… Ce sont les principaux services demandeurs.

Pour la communication externe, le marketing définit, en amont, les besoins et décide de la réalisation des spots TV ou de la promotion d’un produit ou service.
Le service communication fait office de tour de contrôle. Il centralise les demandes et s’occupe de la production : vidéos institutionnelles, brand content, produits/services, cas clients, communication financière…

En interne, les services RH utilisent la vidéo sous différents angles : informer, rassurer, souder les équipes et valoriser la marque employeur. Pendant le confinement, informer, rassurer et maintenir le lien avec les employés en télétravail a été au cœur de leurs missions. Souder les équipes est un nouveau chantier qui s’ouvre pour la vidéo. Au-delà de l’interview de collaborateurs (nouveaux ou pas), la communication post Covid-19 sera participative, telle l’opération imaginée par Letter to Memphis pour un client avant la crise. Un concours vidéo réunissait des équipes représentant les bureaux de l’entreprise à travers le monde. Objectif ? Créer un scénario, avec un budget défini. Challenge ? Un film de 2 à 6 minutes était ensuite tourné sur place, par Letter to Memphis, avec la participation des employés. Et lors de la soirée de Noël, tout le personnel votait. Avec remise de trophées et oscar de la meilleure réalisation…

Bonne humeur garantie ! Et cela peut s’organiser en respectant les règles de distanciation… La vidéo permet aussi de valoriser la marque employeur, notamment lorsqu’une entreprise a du mal à recruter. L’interview d’employés expliquant leur « job » est très efficace pour susciter des vocations.
Elle intéresse aussi les services sécurité. Pour la mise en place de normes ISO, Letter to Memphis a créé des « vignettes » montrant ce qu’il ne fallait plus faire, avec, en premier rôle, un salarié de l’entreprise. Cela a fortement impliqué l’ensemble du personnel qui s’est facilement identifié à leur collègue, ce qui n’aurait pas été le cas avec un acteur.

La vidéo est vivante

Au royaume du storytelling, la vidéo est la façon la plus vivante de raconter une histoire et d’y exposer sa cible jusqu’au bout. Il est, en effet, plus facile de se faire « happer » par une vidéo que de « rentrer » progressivement dans un texte. Mais les 10 premières secondes sont cruciales ! Le skieur du spot TV Ovomaltine « J’ai 8 secondes pour vous dire que la barre Ovomaltine, c’est de la dynamique ! » aurait fait fureur sur les réseaux sociaux, où vous avez moins de 4 secondes pour interpeler ! Exemple parfait d’un pré-roll publicitaire réussi où la quintessence du message figure dans les cinq premières secondes…

Image extraite de la vidéo : La minute So Santé, produite par Letter to Memphis.

Une vidéo pour quel message ?

Elle peut couvrir des objectifs différents : informer, asseoir votre notoriété, générer des leads et vendre !
Une vidéo informative, c’est le double effet Kiss Cool : elle informe et vous fera devenir référent sur un domaine. Une revue juridique aura tout intérêt à produire des actualités sur les nouveautés législatives ou des tutos sur le droit. En se positionnant comme expert, elle fera coup double et développera aussi sa notoriété.
La génération de leads est cruciale en matière de vente : elle transforme une personne visionnant une vidéo en client potentiel. On inclut, pour cela, un CTA (call to action) à la fin du film incitant le prospect à laisser ses coordonnées en l’échange d’un avantage (bon de réduction, inscription à une newsletter, téléchargement d’un livre blanc…).
Ces informations collectées permettront de lui adresser des messages personnalisés et de nourrir son intérêt afin de le convertir en client. La conclusion de l’acte d’achat peut même être l’objectif premier de la vidéo. 90% des consommateurs déclarant que la vidéo les aide à se décider, il faut battre le fer pendant qu’il est chaud !

Quelles sont les tendances ?

La publication sur les réseaux sociaux a explosé : l’intérêt viral des vidéos sur Youtube, Facebook ou LinkedIn n’est plus à démontrer, même si c’est un travail de fourmi qui demande beaucoup d’efforts et de régularité.
De plus, héberger des vidéos sur Youtube booste votre site internet : les vidéos qui renvoient vers un site en améliorent le référencement. L’algorithme de Google adore ça ! Façon à peine déguisée de rendre sa filiale encore plus indispensable…
Y poster vos films est donc une excellente stratégie de communication. Quand on sait que 9 internautes sur 10 ne vont pas sur la deuxième page de recherche de Google… pourquoi s’en priver ?

Et, bien sûr, la vidéo sera un contenu premium sur votre site pour diffuser un message institutionnel ou pour vendre (cela dope les taux de conversion).
L’émergence des réseaux sociaux a changé la façon de mesurer l’impact des vidéos : il est facile de comptabiliser les « like », commentaires ou partages. Cela incite les entreprises à produire de plus en plus, les marques devenant de véritables médias fournissant des contenus variés.

La seconde tendance qui en découle, est que la vidéo est désormais obligatoire. Ce n’est plus un élément différenciant en soi : c’est un grand classique. Quand ils ont le choix entre la vidéo et le texte, 7 consommateurs sur 10 préfèrent la vidéo pour découvrir un produit ou un service ! Conséquence : faire des vidéos ne suffit plus. Encore faut-il qu’elles soient de qualité !! Pendant le confinement, DECATHLON a réalisé des spots décalés, montrant comment faire du sport et prendre soin de soi en restant confiné à la maison. Hilarant !

Et pendant la crise de la Covid-19, la vidéo a été l’outil de communication solidaire plébiscité par les entreprises pour leur permettre de fonctionner en télétravail.

Et demain, on se lèvera tous pour…

Non… pas pour Danette… pour filmer ! Car la tendance, c’est… le format vertical ! 80% des 10 milliards de vidéos visionnées chaque mois sur internet le sont sur mobile… Médiamétrie a, d’ailleurs, créé en janvier 2019 une mesure d’audience dédiée (Audience Internet Global). Et les smartphones ont une telle résolution que certaines entreprises demandent à tourner en ce format. Mais, pour le coup, cela change les techniques de tournage et de scénarisation.

Y a-t-il des critères pour définir une bonne vidéo ?

La réflexion en amont est primordiale. Il faut se poser les bonnes questions : Que veut-on exprimer ? Pour quel objectif ? Comment procéder ? La vidéo doit être en adéquation avec les attentes de la cible : il ne faut pas parler DE son client, mais À son client !
Paradoxalement, le son est primordial. Et peut-être même plus important que la qualité de l’image. Un son de mauvaise qualité sera vite insupportable, alors qu’une image surexposée sera plus facilement tolérée par notre esprit ! Et pourtant… sous-titrage impératif… car beaucoup de vidéos sont regardées sans le son. Paradoxal, non ?
Quant à la résolution… tournage en 4K, bien sûr ! Cela permettra de zoomer dans l’image, au montage en full HD (format le plus demandé).

Les entreprises peuvent-elles produire elles-mêmes leur contenu ?

Oui. Mais pas n’importe comment. La production de vidéos est de plus en plus accessible, mais un contenu de qualité requiert un mix de talents, de savoir-faire, d’expérience et d’équipements.
Si l’entreprise produit ses vidéos, elle doit acquérir ces compétences : règles de tournage, de montage, d’éclairage et de son, matériel à utiliser.

Comment Letter to Memphis les y aide-t-elle ?

En dispensant une formation en présentiel, de trois jours, qui donne les règles essentielles de tournage. Avec manipulation de caméras et exercices concrets à l’appui, elle détaille les points clés d’une bonne production : matériel, image, techniques sonores, sous-titrage, etc.

Et en fil rouge, l’agence peut intervenir à tout niveau et accompagner ses clients dans l’élaboration des contenus. La production vidéo n’est pas une simple prestation technique. Il y a un vrai rôle de conseil à jouer.

Et pour simplifier le tout et optimiser le budget, Letter to Memphis a imaginé une formule de production inédite : l’abonnement sur-mesure (cf. article « L’idée »).

Image extraite de la vidéo : Camps de Luca, tailleur, produite par Letter to Memphis.
Le RDV de la semaine prochaine : L’interview de Stéphane Héres

 


 

 

L’Avis Graphic #3


Au sommaire : 

  • L’édito : VIDEO tendances 2020
  • La question technique du mois : les tendances vidéo en 2020
  • L’interview : Stéphane HERES, Gérant de Letter to Memphis
  • L’invité : Olivier Rabian, Conseiller patrimonial chez Expertis Gestion Privée
  • L’idée : L’abonnement vidéo sur-mesure
  • Brèves de comm
  • Le glossaire
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