Podcasting
Par l’entremise d’un abonnement aux flux RSS ou Atom, le podcasting permet aux utilisateurs l’écoute ou le téléchargement automatique d’émissions audio ou vidéo pour les baladeurs numériques en vue d’une écoute immédiate ou ultérieure.
Historique
On peut considérer que le podcasting (baladodiffusion) trouve son origine dans l’avènement du Web 2.0 et particulièrement dans le développement de technologie comme le Flux RSS. Dans son article présentant le Web 2.0, Tim O’Reilly dénote les possibilités qu’offrent les flux RSS : « RSS n’est désormais plus seulement utilisé pour afficher les actualités des blogs, mais aussi pour toute sorte de données régulièrement mises à jour : cours de la bourse, météo, disponibilité de photos ». Même si O’Reilly ne parle pas encore de vidéo on comprend que cela se présente comme l’évolution logique de la syndication des contenus.
Le concept
Les podcasts ou fichiers balados, audio comme vidéo, sont disponibles sur Internet. Ils sont émis par différents types de diffuseurs et automatiquement reçus dans un lecteur qui cumule les émissions. Par la suite, l’auditeur peut les écouter directement sur ce lecteur, les télécharger sur son ordinateur personnel ou les transmettre sur son baladeur.
Le podcasting (baladodiffusion) se différencie de la radiodiffusion et de la télédiffusion par la distribution du son ou de la vidéo, non pas par un mécanisme centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs (soit un à tous), mais par l’action des auditeurs qui téléchargent les fichiers podcasts (soit tous par un – ou encore tirée pulling au lieu de poussée pushing). Les auteurs publient des fichiers et c’est aux auditeurs que revient le rôle de gérer une liste de lecture avec leurs différentes souscriptions. Le téléchargement des fichiers est alors automatisé et issu des multiples sources qu’ils ont choisies. En d’autres termes, c’est l’auditoire qui choisit les auteurs, les programmes, et les mises à jour des nouvelles émissions seront automatiques dans leur agrégateur.
Les deux acteurs du podcasting sont donc :
Ceux qui cherchent eux-mêmes les fichiers audio ou vidéo (utilisateur).
Ceux qui publient sur Internet ces fichiers audio ou vidéo (diffuseur).
Description technique
En ajoutant les technologies nécessaires au téléchargement automatique de fichiers audio et vidéo, le podcasting a été popularisée par les blogs ainsi que sur les sites de certains diffuseurs « traditionnels ». La disponibilité des baladeurs numériques et le virage qu’ont pris les diffuseurs de masse (radio et télévision) augmentent rapidement la popularité de ce mode de diffusion. On retrouve de plus en plus de médias (voir la liste) qui diffusent leurs émissions en différé par la méthode des flux RSS. Il s’agit pour l’auditeur de s’abonner gratuitement à une ou plusieurs diffusions, puis chaque mise à jour sera signalée et cumulée dans un lecteur (agrégateur).
Les blogs, souvent des sites Web personnels, proposent un moyen facile à leurs auteurs de publier eux-mêmes leurs podcasts. Le format RSS donnait un moyen de résumer ou lister du contenu fraîchement ajouté au site. Les auteurs de sites utilisaient aussi les flux RSS pour ajouter du contenu issu de sites tiers. Et donc s’ajoutent maintenant à l’écrit, l’audio, la vidéo et le téléchargement automatique de ces fichiers dans les ordinateurs personnels et les baladeurs capables de les lire.
Le podcasting utilise le format RSS pour ajouter en plus du contenu audio ou vidéo, des données descriptives et des métadonnées liées aux fichiers (les étiquettes ID3 pour les MP3), des données telles que par exemple la date, le titre, un résumé, des liens, des photos. Des fonctionnalités avancées sont disponibles sur les fichiers au format MPEG-4, comme le chapitrage (utile pour arriver directement à une séquence particulière lorsque le contenu lu est assez long ou segmenté en plusieurs rubriques). Il existe différentes extensions de fichier, introduite par Apple, pour distinguer les différent formats :
.mp4, extension officielle du format MPEG-4,
.m4a signale un fichier MPEG-4 audio (a comme audio),
.m4b signale un fichier MPEG-4 chapitré (b comme bookmark en anglais, signifiant signet ou chapitre),
.m4p signale un fichier MPEG-4 protégé (p comme protected en anglais),
.m4v signale un fichier MPEG-4 vidéo (v comme video en anglais).
Source Wikipédia